Le ministre d’État de la Coopération internationale, Intégration régionale et Francophonie, Pépin-Guillaume Manjolo Buakula, a ouvert, le vendredi 19 février à Kinshasa, les travaux de la présentation de la Revue annuelle 2020, du cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable 2020-2024 (UNSDCF 2020-2024).

La présentation de cette revue était répartie en trois principaux axes. La présentation de l'UNSDCF sur les résultats majeurs obtenus en 2020 était axée sur la consolidation de la paix, respect des droits de l’Homme ; protection des civils, cohésion sociale et démocratie ».

Présentant l’essentiel du travail, le rapporteur de ce premier groupe a parlé notamment, des résultats ; facteurs de succès ; faiblesses et contraintes ; mobilisation et utilisation des ressources financières ; priorités programmatiques pour 2021 ainsi que des recommandations. Son exposé a été suivi d’un débat.

Le deuxième axe de l’UNSCDF a été focalisé sur la « Croissance économique inclusive, développement agricole, capture du dividende démographique, protection sociale et gestion durable des ressources naturelles ».

Enfin, le troisième axe a porté sur l’ « Accès aux services locaux de base et assistance humanitaire ». Tous ces exposés ont été sanctionnés par un débat. Ce, avant la lecture et l’adoption des recommandations majeures.

Il sied de rappeler que ce cadre de coopération entre le système des Nations unies et la République démocratique du Congo avait été  discuté et validé en décembre 2019. Il s’inscrit dans une nouvelle démarche de l’Onu, qui avait initié, suite à une’ résolution de l’Assemblée générale le 31 juillet 2018, son repositionnement pour le développement, communément appelé réforme du développement.

Ce repositionnement stratégique s’est fait à travers la mise en place, entre autres, d’une nouvelle génération  d’Equipes de pays des Nations unies ; d’une redynamisation du rôle du coordonnateur résident ; une refonte de l’approche régionale ; du financement du système de développement : d’un meilleur suivi et responsabilité pour les résultats à l’échelle du système.

Selon le coordonnateur-résident de l’Onu en RDC, David McLachlan-Karr, « la RDC comme la plupart des pays africains, avançait très lentement dans la mise en œuvre de l’agenda 20230 pour le développement et la crise de la Covid-19 pourrait ralentir davantage ces progrès et menacer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD)». « Il faut accélérer la cadence en vue de l’atteinte de ces objectifs », a-t-il recommandé.

David McLachlan-Karr a ainsi assuré l’accompagnement des agences, fonds et programmes des Nations unies à la RDC dans la mise en place des réformes nécessaires aussi bien sur les questions de gouvernance que de protection sociale dans tous les secteurs. Il a mis l’accent particulier sur la mobilisation des ressources domestiques pour le développement.

Par ailleurs, le coordonnateur-résident de l’Onu en RDC rappelle que « les ODD doivent être l’affaire de tous », avant de renouveler l’engagement du Système des Nations Unies aux côtés de la RDC pour la réussite de cet agenda.

Stanislas Ntambwe