Immense enjeu économique : L’ARE rejoint l’ARPTC et l’ARCA dans le cercle des régulateurs
Ça y est ! c’est finalement fait, le secteur de la production et de fourniture de l’énergie électrique en RDC est libéralisé effectivement avec la mise en place de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité.
Pour la conduire, le Président de la République a choisi Sandrine Ngalula Mubenga, professeur et chercheur de son état aux Etats-Unis.
Pour la petite histoire, Sandrine Ngalula Mubenga est née en RDC avant d’aller poursuivre ses études en Afrique, en Europe puis finalement aux USA. Depuis quelques années, elle revient régulièrement au pays où elle a lancé des bourses annuelles destinées au domaine des mathématiques et de la technologie.
Sandrine Ngalula Mubenga tire son expérience de terrain de son poste d’administrateur à la SNEL. Elle était jusqu’à sa nomination membre du Conseil d’administration du géant congolais producteur et fournisseur de courant électrique qui désormais se trouve sur un marché concurrentiel.
Pour Madame Ngalula, les priorités sont avant tout l’installation des bureaux, le recrutement du personnel, l’identification des opérateurs et la mise en place d’un programme annuel.
Pour rappel, la RDC avait voté en 2014 la libéralisation du secteur, mais elle n’a été que très partiellement mise en œuvre, ce qui a dissuadé les investisseurs. La réforme prévoyait notamment la création d’une agence de régulation et d’une autre pour l’électrification rurale.
L’on note ainsi que la conférence énergétique de Kolwezi en avril 2019 et le 1er forum sur l’énergie électrique à Matadi la même année, ont unanimement appelé à la mise en place des animateurs de l’ARE. Question de donner plus de visibilité à la libéralisation du secteur consacrée par la loi de 2014.
À ce jour, le parachèvement de la réforme de l’électricité devient une réalité. La présence de l’Autorité de régulation de l'énergie permettra enfin, espère-t-on, de régler certains conflits au sujet de la tarification des clients.
Pitshou Mulumba