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La leçon de la grippe espagnole

Plus de huit mois après l’apparition du Covid-19 en Chine, l’hécatombe promise à l’Afrique n’est (pas) encore survenue. Les plus touchés par le Covid-19 à l’heure actuelle sont les États-Unis, le Brésil, le Royaume-Uni, etc. Curieusement, les contaminations repartent à la hausse dans des pays ayant déjà enregistré un premier pic épidémique.

C’est ainsi qu’au déconfinement décrété sous la pression des industriels et des employés succèdent le reconfinement et des restrictions. Les médias, pour leur part, évoquent déjà la deuxième vague, allusion faite à la grippe espagnole.

Qu’a-t-elle de si particulier, la grippe espagnole, pour s’insinuer dans le processus du Covid-19 ? Qualifiée de « plus grande pandémie de l’Histoire au siècle dernier », la maladie avait alors submergé la planète en trois vagues et fait, entre 1918 et 1920, au moins 30 millions de victimes à travers le monde. Jusqu’à 100 millions, selon certains historiens.

Et c’est justement la deuxième phase qui a été la plus sévère. Comme aujourd’hui pour freiner la propagation du Covid-19, certains rassemblements avaient été interdits et quelques lieux publics fermés. Mais, selon les historiens, ces restrictions n’avaient rien de comparable avec les mesures de confinement prises pour faire face au Covid-19.

La situation de la crise sanitaire est connue du public. Mais à voir le relâchement des mesures barrières, la désinformation continue et l’inconscience des populations, l’Afrique et la RD Congo jusqu’ici épargnées devront apprendre la leçon de la « grippe espagnole ».

À cet effet, les responsables politiques devront s’interdire d’accorder à leurs citoyens le bénéfice du laisser-faire. En outre, les organisations de la société civile doivent contribuer à l’éducation des citoyens. Car c’est ensemble que la riposte contre le Covid-19 sera gagnée.

 

 

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