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Congolais du Congo-Kinshasa : Donnez-moi la signification du sigle RDC ou RD Congo

Pitie ! Aidez-moi, je suis en train de passer un test. Répondez-moi vite, même par un texto. Car on veut ramasser les copies du test. Je suis le seul Congolais dans le local. La question à laquelle je dois répondre est la suivante : Est-ce la RDC signifie la République des Dégâts du Congo, République Démocratique du Congo ou République de Destruction du Congo ?

Le Congo-Kinshasa accède à l’indépendance le jeudi 30 juin 1960. Ce pays, vaste au cœur de l’Afrique, a changé quatre fois son appellation : République du Congo, République Démocratique du Congo, République du Zaïre pour redevenir la République Démocratique du Congo. Depuis sa naissance, ce pays est dirigé par 5 présidents.

En 60 ans d’indépendance, je ne trouve toujours pas ce que veut dire « RDC ».

Selon moi, cela peut y avoir deux significations. Selon les politiciens, la « RDC » signifie République Démocratique du Congo, mais à la lumière des réalités du vécu quotidien de ses habitants, RDC signifie la République des Dégâts du Congo ou la République de Destruction du Congo.

La différence entre ces deux approches est au niveau de la lettre « D » du sigle. Pour les politiciens, la lettre « D » signifie Démocratique ou Démocratie tandis que pour la population congolaise la lettre « D » signifie Dégâts ou Destruction.

Psychologiquement, nous sommes en face de deux situations qui marchent souvent en parallèle avec « le fait et l’effet ».

Les politiciens vivent des faits. Ils parlent du bien du Congo, car ils ont su profiter de la misère de la population qui, de son côté, vit des effets de la destruction méchante la nation causée, œuvre des politiciens.

Le fait signifie en journalisme ou en psychologie « un problème vécu ». Et l’effet, quant à lui, c’est une réaction qui se manifeste après avoir vécu une situation. Autrement dit la signification du sigle RDC dépend de la position dans laquelle on se retrouve. Quand on est dirigeant : tout marche bien, on est dans le concept « Démocratie Démocratique ». Mais quand on est dirigé (peuple), on ne vit que les effets, les Dégâts de la gestion.

Démocratie ou Dégâts

La démocratie est un système par lequel le pouvoir appartient au peuple, lequel l’exerce à travers des représentants et pour le plus grand bien du peuple.

A l’origine, la démocratie désigne un régime politique dans lequel tous les citoyens participent aux décisions politiques, au moins par le vote. Il désigne aujourd’hui tout système politique dans lequel le peuple est souverain.

Par extension, la démocratie peut aussi qualifier une forme de société, la manière de se gouverner qu’adopte une organisation ou encore un système de valeurs.

Bref, la démocratie c’est le peuple qui choisit ses dirigeants par la voie des urnes. Mais en RDC, ce sont les dirigeants qui choisissent leur peuple. Et qui choisit réellement les dirigeants en RDC pour la population ? C’est la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui propose et la Cour constitutionnelle valide selon le goût de « l’autorité morale ».

Preuve : beaucoup d’envoyés de l’autorité morale battent campagne. Ils ont un credo qu’ils répètent à la longueur des journées : « Ce sont mes efforts personnels » et non vos voix qui m’ont donné la chance de devenir ce que je suis aujourd’hui.

Pour se confirmer, le politicien congolais fait appel à sa famille ou à sa base tribale. C’est ainsi qu’est né « LE NEPOTISME » et « LE TRIBALISME ». Les dirigeants ou politiciens n’ont même pas su capitaliser la philosophie de Mobutu du combat contre le tribalisme, telle que résumée dans son slogan : « Tata bo, moko, Mokonzi bo, moko, ekolo bo, moko ».

Aujourd’hui, c’est pire qu’avant. Le tribalisme et le népotisme ont été consacrés en valeurs qui définissent les relations humaines. Cette politique est omniprésente à tous les niveaux de la vie nationale.

Quand j’étais encore jeune, j’ai participé à des marches de protestation de tous genres, surtout contre le régime du Maréchal Mobutu Sese Seko pour revendiquer le changement.

D’ailleurs, la dernière participation à la protestation politique a été celle de juin 2005, en guise de protestation contre le changement de date de tenue d’élections ; marche à laquelle avait pris part l’actuel chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi.

N’eût été sa vigilance, Félix Tshisekedi avait fallu laisser sa peau le jour de cette marche-là. Il avait essuyé des coups de feu, heureusement qu’il a pu s’abriter dans une parcelle de l’avenue Kanda-Kanda, dans la commune de Kasa-Vubu.

A l’époque, on nous racontait que Maréchal Mobutu volait, détournait l’argent du pays pour entretenir son pouvoir et sa famille. Il construisait à l’étranger. Il était tribal, il voulait mourir au pouvoir. Il était dans le Prima Curia. Il organisait des enlèvements et tuait la population tous les jours. Mobutu fut un buveur du sang. Mobutu, le zombie comme cela est écrit par Thy-René Essolomwa dans son livre « La Fin d’un zombie».

Le 17 mai 1997, Mobutu s’en va, un autre régime s’installe. A la tête, c’est le conglomérat d’aventuriers comme disait Mzee Laurent-Désiré Kabila. Quelque temps après, les saints et les anges de l’AFDL sont devenus non seulement des voleurs mais des pilleurs et grands tueurs de la République. Ils se sont mis à élaborer des textes taillés sur mesure, pour se maintenir longtemps au pouvoir. Ils sont devenus des distributeurs de manchettes (Les Tontons Macoute) et des vendeurs de drogues et des liqueurs fortes pour la destruction de la jeunesse. Et le sang coule tout le jour aux quatre coins de la République. La RD Congo est devenue la capitale mondiale du viol et génocide.

La République des Dégâts ! En vertu de la loi de fatigabilité des réflexes en psychologie, le gynécologue et Prix Nobel congolais, Dr Denis Mukwege, arrive-t-il à satisfaire (sexuellement) sa femme au regard du nombre de sexes féminins qu’il a vus détruits par les violeurs ?

Prima curia, maraboutage, détournement des biens publics, tribalisme, tueries… ces maux reviennent en force. Mobutu n’est plus là ? Tout le monde l’a critiqué pour avoir dit haut et fort qu’il était prêt à pactiser avec le diable pour l’unité. Mais depuis 1997, ceux qui nous dirigent ont signé les accords avec qui ? Car les Congolais sont massacrés tout le jour. La situation est au bord de l’implosion. En avril 2007, les « Rabbins britanniques » ont dénoncé avec véhémence les massacres en RDC. Enfin 2010, l’ONU publie le rapport Mapping. Quel est l’apport des autorités congolaises en soutien à ces deux documents ? Où va alors la RDC ?

Après analyse, je réalise que la guerre contre le régime de Mobutu n’était que pure jalousie et non pour instaurer une démocratie en RDC. Qui ne sait pas que la vie politique est liée aux loges et à la sorcellerie ? Et puis, dites-moi quelle est la différence entre les dirigeants des Etats qui émergent et les dirigeants congolais qui sont aussi membres de ces loges et confréries, pourtant la RDC est toujours en queue de peloton des nations développées ? Est-ce un cas d’inconscience ou une incapacité congénitale à faire le bien ?

Ils ont créé la devise selon laquelle « Affamez-les, ils vous adoreront ». Ils préfèrent le sobriquet de « Prezo, Mopao, Boss », celui qui refuse de soumettre à cette réalité « Asala mokili na ye – entendez il n’a qu’à créer son monde à lui ». Tout cela pour pousser les Congolais à s’exiler et laisser ce riche et beau pays aux mains des étrangers.

La classe politique congolaise

La classe politique congolaise est composée des psychopathes, sociopathes et des maladifs. Pour comprendre observer bien ! Quand on arrête un politicien, la première déclaration de ses partisans a toujours été : « SON ETAT DE SANTE N’EST PAS BON ». Il faut l’évacuer d’urgence vers un centre hospitalier. Questions : Qui est en bonne santé en RDC ? Comment un pays peut-il être dirigé par des maladifs ? Connaissez-vous les conséquences ?

Nous avons vu le pasteur Kutino Fernando croupir à la prison centrale de Makala. Il a bénéficié de la mesure de grâce présidentielle que quelques mois avant la fin de 10ème année de sa condamnation.

Les politiciens congolais savent qu’ils n’ont plus d’avenir, car ils sont à la porte de la mort. Ils élaborent, proposent et votent des textes de lois qui ne répondent pas aux aspirations de la population, mais pour se protéger des crimes qu’ils ont commis. Ils sacrifient la nation pour des intérêts égoïstes.

Pour éviter que les maladifs entrent en politique, le président Félix Tshisekedi, avec les deux Chambres de Parlement, a voté la loi qui impose à tout candidat politicien en RDC d’exhiber ses attestations d’aptitude physique et bonne vie et mœurs. Nous voulons aussi que les CV des politiciens candidats aux postes électifs soient connus de tous les Congolais.

Ils nous font rêver debout par des discours de politiciens. Plus de 60 ans, ils n’ont que des intentions pour développer la RDC et non des projets concrets. C’est le mensonge.

En psychologie politique, le mensonge est un pilier de la communication politique. Pour bien comprendre le rôle du mensonge en politique, il faut d’abord comprendre son rôle en psychologie. Cette discipline classifie les mensonges en 4 types, à savoir apparent, mythomanie, défensif et bien calculé d’avance.

En politique, le mensonge est plus utilisé lors de la campagne électorale ou dans les discours politiques, surtout de propagande. Autrement dit, un politicien doit avoir l’impression de maîtriser tout, doit se présenter comme quelqu’un capable de faire mieux que les autres et surtout comme quelqu’un qui détient de grandes connaissances plus que les autres.

En RD Congo, tout politicien est membre d’un ou plus de cinq partis politiques. Mais tous ces partis politiques sont mal organisés. Ils accusent beaucoup d’insuffisances organisationnelles. Ce manquement est lié à la non-définition de la communication utilisée, à la mauvaise tenue des documents administratifs du parti, au manque de culture de lecture…

Il convient rappeler que depuis 1959, la RD Congo a déjà organisé plus de seize rencontres politiques importantes. Mais, à ce jour, on ne sait pas si on peut retrouver les archives de toutes ces rencontres.

Il est aussi important de signaler que le premier drapeau qui a flotté sur ce pays a été celui de l’Etat de Texas (USA), car le Roi Léopold II a manqué de drapeau pour confirmer la souveraineté de son territoire conquis. Et le premier hymne national chanté au Palais de la Nation le jour de l’indépendance était « Indépendance Tcha-Tcha » de l’Africa Jazz.

Delphin Bateko M.

 

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