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ECONOMIE

Exonérations illégales : l’IGF invite les agitateurs à renoncer au cynisme

L’agitation est totale. Et pourtant, la détermination de l’Inspection générale des finances est loin de faiblir. Ce service s’emploie sans recul à mettre définitivement fin aux illégalités qui ont occasionné un gâchis financier à la République.

Et face à cette évidence qui fait que plus rien n’étant comme avant, les anciens bénéficiaires des exonérations « frauduleuses » n’ont trouvé mieux que de s’en prendre à Jules Alingete, Inspecteur Général-chef de service.

À travers son service de communication, l’IG Jules Alingeti s’est indigné de la publication dans les réseaux sociaux d’une certaine saisine du chef de l’État par M. Leny Ilondo de la FEC au sujet de prétendues anomalies et contre-vérités dans le dossier des exonérations.

Ainsi, l’IGF informe l’opinion que « les exonérations dont bénéficiaient certains opérateurs économiques dans le cadre du partenariat stratégique étaient une illégalité manifeste qui a occasionné un gâchis financier ayant privé l’État congolais des ressources importantes ».

Selon l’IGF, sur base des chiffres déjà certifiés, « l’État Congolais perd 5.700.000 USD étalés sur trois ans dû aux exonérations fantaisistes ».

À cet effet, l’Inspecteur général-chef de service dit bien comprendre « la douleur des bénéficiaires des avantages illégaux face à la décision du gouvernement de la République de les annuler ». Il les invite au réalisme qui n’est autre que d’accepter les décisions légales et salvatrices prises au sein du Conseil des ministres sur proposition d’une commission tripartite IGF-Primature-Présidence de la République.

« Dès lors, il est anormal de s’en prendre à la personne de l’Inspecteur Général-Chef de Service Jules Alingete », a fait savoir la cellule de communication de l’IGF.

L’on note, dans la foulée, la détermination de ce service à aider l’État dans la maximisation de ses ressources grâce à un combat acharné contre la fraude, le blanchiment d’argent et autres crimes économiques. Il n’y a donc pas deux choix aux fraudeurs d’hier. L’IGF les appelle à ne pas rester insensibles face à la misère du peuple congolais et de renoncer à ce cynisme.

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