LePotentiel
Image default
CULTURE

Le Prix littéraire Georges Ngal récompense ses lauréats à Kinshasa  

 

 

Les éditions Arcanes ont honoré, le mercredi 21 avril 2021, les gagnants du prix littéraire Georges Ngal. La cérémonie organisée sous le patronage de l’Unesco s’est déroulée, le mercredi 21 avril 2021, dans la salle des conférences du ministère des Affaires étrangères.

Le lauréat de ce prix littéraire, Archip-Joseph Mukoko, étudiant de l’Université catholique au Congo (UCC), n’a pas calmé ses sentiments : «Je suis arrivé à un sentiment de fascination d’avoir remporté ce grand prix littéraire Georges Ngal. Je crois que c’est aussi une invitation à la jeunesse congolaise à s’intéresser à la lecture, à la littérature. Puisque généralement ici à Kinshasa, tout comme sur tout le territoire national, quand on parle d’œuvres littéraires, on ne voit que celles de Zamenga Batukezanga. Et, en plus de lui, je crois qu’il y a toute une litanie des écrivains congolais qu’il faudrait encore revisiter ou redécouvrir pour que notre littérature aille toujours de l’avant. Tel a été le but premier de ce concours littéraire».

Le prix littéraire Georges Ngal est un événement avant-coureur de l’ouverture, dans un avenir proche, d’un espace baptisé «Les Arcanes Ngal» à Kinshasa.

À en croire Tina Ngal, l’initiatrice de ce projet ambitieux, cet espace de savoir va pérenniser les œuvres du professeur émérite Georges Ngal et constituera aussi un cadre pour la promotion de la recherche, de la production scientifique.

Ce concours littéraire s’est tenu à Kinshasa depuis le mois de décembre 2020. Il était destiné aux étudiants de toutes les universités congolaises, notamment de l’UNIPAC, l’UNIKIN, l’IFASIC, l’UPN, BEL CAMPUS, l’ULK, l’INA, l’ISP-GOMBE.

Georges Ngal, devenu Ngal Mbwila Mpaang sous la zaïrianisation, est né le 23 avril 1933 à Mayanda, dans la province de Bandundu. Il a suivi une formation en théologie et philosophie au séminaire des Pères Jésuites de Mayidi.

En 1968, il soutient une thèse sur Aimé Césaire à l’Université de Fribourg, en Suisse. Cette thèse est publiée en 1994 par l’édition Présence africaine Paris, sous le titre «Aimé Césaire, un homme à la recherche d’une patrie».

De retour au Zaïre (en 1969), l’actuelle RDC, il enseigne à l’Université de Kinshasa jusqu’en 1971, puis à l’Université de Lubumbashi de 1971 à 1980. Entretemps, il sillonne le monde pour enseigner comme professeur associé dans plusieurs universités, à savoir Middlebury College (Etats-Unis), Montréal (Québec), Sherbrooke (Liège), Nice, Sorbonne, Bordeaux, Grenoble III, Nanterre Paris X, Sorbonne Paris IV (France) et Bayreuth (Allemagne).

Bienvenu Ipan

Laisser un Commentaire