Les députés nationaux doivent, pendant ce temps, attendre les explications du bureau en se référant à l’article 144 de la Constitution faisant allusion à l’état de siège pour savoir pourquoi ils vont jouer aux prolongations.
Au cours de la plénière qui devait coïncider, le mardi 15 juin, à la clôture de la session ordinaire de mars, la Chambre basse du Parlement a rejeté le projet de loi d’habilitation du gouvernement en seconde lecture au sein de cette chambre parlementaire, car déjà examiné par le Sénat. Les élus nationaux doivent, pendant ce temps, attendre les explications du bureau en se référant à l’article 144 de la Constitution faisant allusion à l’état de siège pour savoir pourquoi ils vont jouer aux prolongations. Entretemps, ils ont validé, au cours de la plénière de ce mardi 15 juin les pouvoirs de 20 suppléants qui vont désormais siéger à l’hémicycle. La Commission PAJ qui a examiné la question de remplacement a éclairé la religion des élus. « Nous avons reçu du bureau, un total de 20 dossiers des collègues qui ont été nommés à des fonctions incompatibles avec le mandat de député national. Et votre bureau a examiné et a jugé tous les dossiers conformes à la loi. Ainsi, la commission a adopté tous les dossiers qu’elle soumet à l’approbation de la plénière », a déclaré André Mbata, président de la commission.
La plénière a culminé sur des motions, notamment celle relative à la grève des infirmiers et du corps médical à Rutshuru et Beni. Et ce, avant que la plénière ne décrète le huis clos sur l’examen et l’adoption du rapport de la Commission spéciale de contrôle de la gestion du bureau de l’Assemblée nationale.
Validation des pouvoirs des 20 députés suppléants
Par ailleurs, la plénière de l’Assemblée nationale a validé, mardi, les pouvoirs de 20 députés nationaux suppléants lors de ses travaux dirigés par son président, Christophe Mboso. La validation des mandats de nouveaux députés est intervenue après adoption, par la plénière, du rapport de la Commission Politique, administrative et judiciaire (PAJ) de la chambre basse du parlement sur la validation des mandats des suppléants des députés nommés à des postes de responsabilité dans le Gouvernement de la République. Le rapporteur de la Commission PAJ, le député national Mbau a indiqué que les 20 personnalités qui étaient, jusque là suppléants des députés nommés à des postes de responsabilités incompatibles avec le mandat de député national, ont présenté des dossiers qui ont été examinés en plénière de la commission PAJ.
Ces dossiers, a-t-il dit, comportent tous les éléments exigés par les dispositions légales n la matière. S‘adressant aux nouveaux députés, le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso, leur a demandé de faire le choix, dans les 8 jours, entre le mandat de député et un autre mandat ,cela conformément à la loi portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante(CENI). Auparavant, les députés nationaux ont adopté, globalement et à l’unanimité, les procès verbaux des plénières de leur chambre législative du 13 mai, du 18 mai et 25 mai 2021 avant de poursuivre, à huis clos les débats sur les autres points inscrits l’ordre du jour.
St Augustin K.