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POLITIQUE

École de guerre de Kinshasa : Tshisekedi remet des brevets aux lauréats de la 1ère promotion

C’en est fini pour la session de la première promotion de l’École de guerre de Kinshasa (EGK). À cette occasion, le chef de l’Etat et commandant suprême des FARDC et de la Police nationale congolaise (PNC), Félix Tshisekedi, a effectué le déplacement, lundi 26 juillet au Centre supérieur militaire (CSM) dans la commune de Ngaliema pour procéder personnellement à la remise des brevets aux heureux lauréats.

Ils sont au nombre de vingt-cinq, ces officiers supérieurs, tous diplômés d’Etat-major qui ont, en effet, reçu leurs brevets et autres insignes consacrant la fin de leurs études des mains du chef de l’Etat, au cours d’une cérémonie haute en couleurs qui consacrait, évidemment la mise sur le marché d’emploi, au sein des institutions de défense et de sécurité, de ce premier lot de diplômés formés par la République démocratique du Congo ayant suivi, avec abnégation, le cursus supérieur d’Etat-major après sept mois d’une formation intense.

Intervenant en premier, le chef d’Etat-major général des FARDC a d’abord salué le rôle essentiel joué par la France dans la conception, la planification et la réalisation dudit projet, reflet de la vitalité de la coopération militaire franco-congolaise, avant de souligner la justesse de l’initiative du président de la République de créer l’EGK. Ceci, a-t-il relevé, procède de sa volonté ultime « de structurer et d’organiser l’outil de défense de la RDC afin d’optimiser les capacités des FARDC dans le but de les disposer à répondre efficacement aux multiples menaces qui écument le pays, et particulièrement, dans sa partie Est ». 

Le général d’armée Célestin Mbala a clos son propos par une exhortation aux lauréats. C’est celle à ne pas perdre de vue la complémentarité, ou mieux l’interdépendance censée exister entre l’objectif politique et l’objectif militaire, le deuxième étant considéré tout simplement comme un moyen au service du premier. « Toute étude du problème doit s’ouvrir et s’achever sur le problème politique pour autant que la finalité de la guerre est une meilleure situation de la paix », a-t-il déclaré empruntant cette maxime à Basil Liddel Hart.

Pour l’ambassadeur de France en RDC, François Pujolas, « l’EGK est une avancée concrète et un investissement d’avenir pour contribuer à la modernisation des FARDC et de la PNC ». Tout en remerciant le chef de l’Etat pour sa vision et son soutien, et avec lui, le gouvernement, le CEMG, la Maison militaire et les hauts responsables des FARDC qui ont rendu possible ce projet, le diplomate français a indiqué que cette première promotion de l’EGK marque « une étape et un succès » de la coopération entre la RDC et la France. François Pujolas a clôturé son propos par une note concrète et pleine d’espoir quant à la capacité du partenariat RDC-France à s’adapter en permanence et à réaliser de grandes choses.

 

À son tour, le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya, parrain de cette première promotion de l’EGK, en a appelé à l’assiduité des lauréats et à leur sens élevé du devoir tout en les exhortant à faire preuve d’incontestables qualités car, leur a-t-il signifié, « la tâche qui vous attend est rude et vaste ». Et d’asséner sur le même ton : « Vous avez le devoir, mieux l’obligation d’Etat de hisser haut l’étendard de notre armée et de baliser le chemin de la montée en puissance des FARDC ».

Finalement, le ministre de la Défense et Anciens combattants a clôturé la série d’allocutions en mettant en relief l’attention particulière que la plus haute autorité de l’Etat attache à la réforme de l’outil de défense du pays pour sa professionnalisation et sa crédibilité. Il a exhorté les encadreurs à préserver et à pérenniser l’idéal de l’EGK pour le plus grand bien des FARDC, et aux lauréats, à entretenir l’esprit d’assiduité et d’excellence leur communiqué pendant leur séjour à l’EGK.

Pitshou Mulumba

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