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APOSTROPHE

Évêque et citoyen

En tant que citoyens, les pasteurs de l’Église en général, et les évêques catholiques en particulier, ont-ils le droit d’émettre un avis sur la situation sociale, économique et politique de leurs concitoyens ? Peuvent-ils critiquer la malgouvernance de leur pays ? Ou saluer les progrès réalisés par les gouvernants dans le sens du bien commun ?

Le débat suscité par des prises de position des princes de l’Église catholique exige d’éclairer la lanterne des néophytes à la lumière de sa Doctrine. À votre intention, nous explorons le Catéchisme de l’Église catholique élaboré par le Concile Vatican II tenu en 1962 sous la direction de S.S. Pape Jean XXIII.

  1. La doctrine sociale de l’Église : L’Église porte un jugement moral, en matière économique et sociale, « quand les droits fondamentaux de la personne ou le salut des âmes l’exigent ». Dans l’ordre de la moralité, elle [la doctrine] relève d’une mission distincte de celle des autorités politiques : l’Église se soucie des aspects temporels du bien commun en raison de leur ordination au souverain Bien, notre fin ultime. Elle s’efforce d’inspirer les attitudes justes dans le rapport aux biens terrestres et dans les relations socio-économiques.
  2. Il n’appartient pas aux pasteurs de l’Église d’intervenir directement dans la construction politique et dans l’organisation de la vie sociale. Cette tâche fait partie de la vocation des fidèles laïcs, agissant de leur propre initiative avec leurs concitoyens. … Elle sera toujours en vue du bien commun et conforme au message évangélique et à l’enseignement de l’Église. Il revient aux fidèles laïcs «d’animer les réalités temporelles avec un zèle chrétien et de s’y conduire en artisans de paix et de justice».

Ben-Clet

 

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