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POLITIQUE

Lualaba : la candidature réclamée de Michel Kanyimbu comme gouverneur fait peur dans des officines

Le Lualaba comme le reste du pays a besoin des hommes crédibles pour assurer son développement. Et à l’ère de l’état de droit, credo du cinquième président de la RDC, Félix Tshisekedi, la liberté de pensée ne peut en aucun cas être étouffée. Et pourtant, c’en est le cas. Une vidéo anodine des jeunes du Lualaba réclamant la candidature de Michel Kanyimbu au poste de gouverneur de la province a suscité un déferlement de réactions de certaines officines pour attaquer le sénateur Michel Kanyimbu. Le concerné ne s’est pourtant jamais prononcé et, bien plus, ne connait certainement pas les jeunes en question. D’où, les questionnements : Pourquoi ces attaques systématiques contre sa personne ? Que cachent-elles ? 

Tout part d’une vidéo de quelques jeunes du Lualaba réclamant la candidature de Michel Kanyimbu au poste de gouverneur de province. Cette vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux a visiblement fait semer la panique dans certaines officines politiques. Celles-ci se déploient dans les médias pour s’attaquer à ce jeune acteur politique congolais, sénateur et rapporteur au bureau de la Chambre haute du Parlement.

En tant que Congolais soutenant le déboulonnage de l’establishment et le changement prôné par notre « Fatshi-Béton », permettez-moi de dénoncer cette campagne de sape contre un compatriote pour qui j’apprécie de loin le parcours et les actions qui font la fierté de la jeunesse du Lualaba.

Primo. Je note que lui-même, Michel Kanyimbu, ne s’est jamais prononcé sur cette demande faite par des jeunes au travers d’une vidéo devenue virale. Dans un contexte où la Céni n’a pas fixé le calendrier électoral, elle n’a pas non plus lancé le processus de dépôt de candidatures et que la gouverneure intérimaire assume pleinement ses fonctions, comment un homme de valeurs comme lui, un législateur de surcroît, peut-il se permettre d’annoncer sa candidature ?

Secundo. Si une frange de jeunes du Lualaba pense que Michel Kanyimbu incarne des valeurs, dispose de compétences et a l’étoffe qu’il faut pour impulser une nouvelle dynamique dans la gestion de cette province, conformément à la vision du Président de la République, chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, il appartiendra à ce sénateur de se prononcer le moment venu sur la question.

Tertio. Il n’est pas interdit à quiconque, peu importe son appartenance ethnique et sa religion, d’être candidat à un poste électif donné, pourvu qu’il réponde aux critères légaux édictés et qu’il fasse preuve de compétences avérées. C’est l’esprit d’unité et de cohésion nationale qui s’oppose à des comportements tribaux et séparatistes.

Quarto. Je constate que les apeurés, ignorant même son parcours professionnel, vont jusqu’à qualifier Richard Muyej de mentor politique de Michel Kanyimbu. Il s’agit d’un raccordement politiquement motivé avec intention de nuire. Car, le milieu d’affaires du Lualaba et du Haut-Katanga connaît bien le parcours de ce jeune opérateur économique qui a taillé sur du roc avec succès des années durant avant de postuler en 2019 comme sénateur indépendant de la province du Haut-Katanga (bien qu’il soit originaire du Lualaba) et de se faire élire avec brio.

Quinto. Le fait pour ces apeurés de demander à l’Union Sacrée de la Nation d’éliminer, dès maintenant, de la liste des candidats, Michel Kanyimbu, dévoile leur stratégie de vouloir contraindre ce camp politique à ne pas adouber un autre candidat que celui qui sera porté par eux. Pour quelles raisons ? À nous, chers compatriotes d’ouvrir l’œil et d’agir en conséquence.

Sexto. J’observe aussi que selon l’entendement de ces agitateurs, il faudrait confisquer la liberté de pensée de la jeunesse dynamique et ingénieuse de Lualaba qui voient en lui les atouts d’un gouverneur qu’il faut pour leur province. Ce qui est anti-démocratique.

Tout esprit éveillé et épris de bon sens ne peut que condamner cet acte malsain tendant à étouffer l’expression populaire de compter sur son digne fils qui a gravi les échelons pour siéger dans les plus hautes instances du pays.

Septimo. Supposons que cela soit une possibilité pour Michel Kanyimbu qui pourrait accepter le moment venu cette demande de la base pour servir son pays, la réalité est telle que cela n’est pas d’actualité pour l’instant tant que le processus électoral n’est pas officiellement lancé. De quoi s’interroger : pourquoi cette levée des boucliers contre une personnalité qui ne s’est jamais prononcée sur le sujet ?

Octavo. L’on croit savoir que cette attitude est purement révélatrice d’une agitation politicienne téléguidée par des esprits réfractaires à tout changement porteur de développement. Elle devrait réconforter la jeunesse du Lualaba, dont fait partie Michel Kanyimbu, pour continuer à donner le meilleur d’elle-même pour relever ces défis de notre province.

A la lumière de tout ce qui précède, je recommande aux responsables de l’Union Sacrée de la Nation de ne pas se laisser manipuler par un groupe de politiciens agissant pour des intérêts visiblement autres que ceux du peuple d’abord.

J’en appelle à la vigilance tous azimuts de la jeunesse du Lualaba pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui combattent les acteurs de changement et de développement de cette province, selon la vision de notre Père de la Nation, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Aujourd’hui, c’est Michel Kanyimbu qui est victime de cette action de sape, demain viendra sûrement le tour d’autres personnalités pour qui les jeunes se pourraient prononcer librement.

Il y a lieu d’agir conséquemment pour stopper cette vaste blague. Nous méritons mieux !

Frédéric Lem Amisa, analyste politique indépendant et libre-penseur

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