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A HAUTE VOIX

Des vérités à redire

Il est des vérités qu’il faut sans cesse redire. Exemple : l’état d’urgence dure depuis le 6 mai 2021. Il a été décrété pour restaurer la paix dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Les groupes armés, auteurs des violences contre les populations civiles, y sèment la terreur depuis plus de vingt ans.

Suivant la chronologie des faits, Tshisekedi a attendu l’explosion, en 2020, de la coalition avec Kabila pour enfin s’attaquer à l’hydre terroriste. S’il n’avait pas coupé les amarres avec le FCC, il n’aurait eu aucune perspective d’espérer matérialiser l’une de ses promesses de campagne.

Les premiers à contester l’état d’urgence ont été les « kabilistes » qui formaient alors la majorité au Parlement. Derrière leur refus de l’état d’urgence sont apparus le soutien multiforme à l’ennemi et l’affairisme sur les minerais.

Il est regrettable que des activistes et des affairistes de l’est réclament curieusement la levée de l’état d’urgence. Ils allèguent que les opérations de traque, au bout de cinq mois, ont été un échec. Pourquoi ne mentionnent-ils pas des actes de bravoure et de patriotisme au crédit des forces armées ? C’est par cynisme qu’ils ne comptabilisent pas les terroristes « neutralisés » ou les redditions.

Quelle cause servent ces agitateurs quand on découvre que nombre d’entre eux sont de mèche avec les terroristes ? Réussiront-ils à retourner les opinions publiques ? Pas sûr car les puissances planétaires, qui font face au terrorisme sur leurs territoires ou sur des terrains étrangers, reconnaissent l’inadéquation entre une guerre conventionnelle et une guérilla.

En définitive, venir au bout d’une guerre d’usure prend du temps, de l’argent et des vies humaines. Respectons donc le sacrifice des forces armées et la mémoire des victimes civiles. Soutenons explicitement l’état d’urgence.

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