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G20-Glasgow : d’un sommet à l’autre

Le sommet du G20 du 30 au 31 octobre à Rome, en Italie, et la conférence COP 26 du 1er au 12 novembre à Glasgow en Écosse. Deux évènements à impact planétaire à quelques heures seulement d’intervalle. Ce n’est pas fréquent.

D’abord le G20. Les dirigeants des grandes économies ont approuvé un accord historique incluant un impôt minimal mondial de 15% sur les bénéfices des multinationales qui réalisent plus de 20 milliards du chiffre d’affaires mondial et dont la rentabilité est supérieure à 10%. En d’autres mots, ils ont signé la fin des paradis fiscaux et mis ’’un terme à la course au moins-disant en matière d’imposition des sociétés’’. Une disposition qui fâche le Nigeria, le Kenya et le Sri Lanka habitués à imposer moins de 12%.

Après Rome, les chefs d’État se sont envolés vers Glasgow, en Écosse, pour parler de changements climatiques. Illustres absents, le Chinois Xi Jinping et le Russe Poutine interviendront par visioconférence.

L’enjeu de Glasgow est de pousser les pays industrialisés à des engagements clairs. À défaut de limiter la hausse des températures à 1,5 degré – l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris – ils rendraient d’immenses services à l’humanité à ralentir leur augmentation. Certes, l’équation n’est pas facile d’autant que certains pays doivent leur puissance économique au charbon. Or, le charbon est un très grand émetteur du dioxyde de carbone (CO²) !

Quoi qu’il en soit de Glasgow, les pays du G20 risquent de conduire la planète à une catastrophe climatique car ils sont responsables de la plus grosse partie des émissions mondiales de gaz à effet de serre. À l’opposé, les pays contributeurs à l’atténuation des effets du climat – tels que le Brésil et son Amazonie, la RD Congo et sa forêt équatoriale, etc. – se présentent à Glasgow pour exiger des compensations financières pour continuer à assumer leur rôle au bénéfice de l’humanité.

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