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SOCIETE

Avec l’appui de KOICA : Les formateurs du CNVA en atelier sur le renforcement des services de vulgarisation agricole

Cet atelier vise, notamment à renforcer les services de vulgarisation agricole en République démocratique du Congo, en améliorant son système national.

Les formateurs du Centre national de vulgarisation agricole (CNVA) suivent depuis le lundi 14 novembre 2021 une nouvelle session de formation sur les techniques et stratégies de vulgarisation agricole. Le siège national du CNAV situé à l’ex- N’djili Brasseries dans la commune de la N’sele sert de cadre à l’organisation de cet atelier. A l’issue d’un atelier de formation organisé pour ce faire pendant une quinzaine des jours, les formateurs du CNVA devront acquérir de nouvelles connaissances en vue de mieux aborder les questions spécifiques en matière de vulgarisation agricole.

L’organisation de cet atelier de formation s’inscrit dans le cadre de la participation du CNVA dans la lutte contre l’insuffisance alimentaire en République démocratique du Congo. Ce, en marge du projet « Renforcement du système vulgarisation agricole » avec le nouveau centre national de formation CNVA en RDC. Lequel projet est le fruit de la coopération bilatérale entre la République de Corée et la République démocratique du Congo (RDC). Objectif : renforcer les capacités humaines, organisationnelles et institutionnelles limitées qui, selon les organisateurs, constituent « un obstacle au développement agricole » de la RDC.

La formation ainsi organisée vise, notamment à renforcer les services de vulgarisation agricole en République démocratique du Congo, en améliorant son système national.

Dans son mot d’ouverture, le directeur du CNVA a salué la mise en œuvre d’une réforme institutionnelle des institutions de recherche et de formation pertinentes par le gouvernement de la RDC afin de faire progresser les performances du secteur agricole. Une initiative qui bénéficie du soutien du gouvernement congolais en collaboration avec l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) et l’Institut pour le développement des stratégies (KDS).

Le directeur du CNVA reste convaincu que cette formation des formateurs est très significative dans la mesure où elle rend davantage utiles les participants, la communauté ainsi que toutes les connaissances acquises pendant l’atelier. Parmi les modules inscrits, l’on note, entre autres, le mind-set ou changement des mentalités ; la vulgarisation agricole, le marketing ; la culture vivrière, l’élevage ainsi que le leadership.

« Les travaux de cet atelier qui démarrent ce jour est d’une importance vitale pour le devenir de notre pays dans le secteur agricole dont le ministère de tutelle ne cesse de multiplier les efforts afin de résoudre tant soit peu l’insécurité alimentaire que connaît notre pays, avec environ 27,3 millions de personnes soit une sur trois… », a déclaré le directeur du CNVA.

Pour lui, le CNVA ne ménagera aucun effort  pour gagner le pari. Il a recommandé aux participants de bien suivre le programme de formation avec assiduité et dévouement afin de mieux assimiler les connaissances transmises par les formateurs des formateurs.

« Notre pays, la RDC a un bonheur d’avoir un partenaire de taille comme la KOICA qui, depuis son installation en RDC, ne ménage aucun effort pour contribuer aux efforts du développement par l’octroi de ce don et en soutenant le secteur de l’agriculture à travers le partage d’expériences pour le développement agricole et rural. Nous remercions l’Agence coréenne de développement des stratégies en tant qu’agence d’exécution de ce projet pour sa grande implication et le choix judicieux des acteurs compétents, capables d’assurer l’accompagnement et le transfert des technologies dans la mise en œuvre de ce projet », a fait savoir le directeur du CNVA.

Il faut noter que l’implication du gouvernement de la RDC dans la relance du secteur agricole est une donne importante qui pourra déclencher le développement du pays, notamment dans la lutte contre l’insuffisance alimentaire.

Pour rappel, en juin 2019, les Nations unies ont identifié treize millions de personnes qui vivent dans une insécurité alimentaire extrême en République démocratique du Congo (RDC) et parmi eux, cinq millions sont des enfants. À la faveur de la crise politique de ces dernières années, avec la résurgence de conflits, les déplacements de population, les conditions de vie des Congolais se sont largement dégradées, avertit le Programme alimentaire mondial (PAM). Alors que le pays devrait pouvoir produire plus qu’il ne consomme, il se classe aujourd’hui deuxième, juste derrière le Yémen, dans le triste palmarès des plus graves crises alimentaires au monde.

Olivier Kaforo

 

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