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FOCUS

Coulage des recettes en RDC : l’IGF stoppe l’hémorragie

Jamais dans l’histoire de cette institution, 34 ans durant, l’opinion nationale et internationale n’avait autant parlé de l’Inspection générale des finances (IGF). Aujourd’hui, l’IGF incarne le contrôle des finances publiques passant pour l’un ses services de l’Etat le plus craint du pays. Une image qui prouve à suffisance qu’un travail s’est fait en amont. Il s’agit, en réalité, de la pièce de puzzle trouvée par le cinquième président de la RDC, Félix-Antoine Tshisekedi, dans sa dynamique d’assainissement des finances publiques. Et cela, à la satisfaction des populations.
Ainsi, dans la logique « La corruption, les détournements, c’est l’affaire de tous ! », l’IGF avec à sa tête l’Inspecteur général des finances-chef de service, Jules Alingete Key, a conféré avec les acteurs des médias à Kinshasa. Plus d’une centaine, les femmes et les hommes des médias ont été informés les acquis sur l’implémentation de la bonne gouvernance. Une approche qui sous-tend leur implication au-travers leurs micros, cameras, stylos et imprimés, dans la lutte contre les antivaleurs, parmi lesquelles l’impunité dans la gestion des finances publiques.

Le rendez-vous aura été amplement bénéfique pour les professionnels des médias qui, comme citoyens de la République, ont intériorisé la mission de l’IGF, celui de contrôleur supérieur de la gestion des finances publiques.

Pour Jules Alingete Key, son institution a porté le choix d’une stratégie de travail qui se révèle efficace. C’est celle du contrôle concomitant baptisé « patrouille financière ». Car, contrairement aux deux autres types de contrôle, à savoir celui a priori et celui a posteriori, le contrôle concomitant présente, selon l’IGF, un gros avantage : celui d’être informé au moment même de la commission des faits, de tout risque, voire de tout détournement. Résultat : aujourd’hui, tous les gestionnaires, à tous les niveaux, rendent compte, ce qui donne la bonne forme à l’Etat de droit prôné de tous ses vœux par le chef de l’Etat.

Avec le contrôle concomitant que mènent les inspecteurs, aux côtés des gestionnaires des établissements et des entreprises publics, la RDC amorce un tournant décisif, celui de la fin des hémorragies financières et des malversations financières. Cependant, la lutte doit continuer. C’est ici l’importance de la sous-question spécifique soulevée au cours de cette 5ème journée d’échange citoyen : « Quel rôle pour les femmes et les hommes des médias ? »

Dans la foulée, l’IGF-chef de service Jules Alingete a fait savoir qu’en plus d’empêcher le détournement des deniers publics et de stopper la mégestion, grâce au travail de son institution, plusieurs millions de dollars ont été repris. A titre d’illustration : la somme de 1,5 million de dollars de fonds détournés au ministère de l’Agriculture ; 712.988 dollars de la prime des agents de la riposte ; plus de 1 million de dollars à la Fédération congolaise de football association (Fecofa)… Jules Alingete a également réussi à retourner la TVA aux comptes de l’Etat détournée par une entreprise espagnole venue travailler dans le cadre du projet Bukanga-Lonzo.

Tout compte fait et fort des résultats, la patrouille financière menée par l’Inspection générale des finances sera maintenue et ce, dans le souci de matérialiser l’implémentation de la bonne gouvernance en République démocratique du Congo.

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