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PROVINCES

Didier Okito à Goma : « La pétition contre le bureau Mboso est inopportune »

Il est temps de rester à l’essentiel dans un pays où plusieurs défis de redressement socioéconomique et sécuritaire se posent. Cet entendement fonde l’action des élus du peuple rangée effectivement dans le camp du peuple qui croupit dans la misère. Et pour eux, des stratagèmes politiques destinés à bloquer le fonctionnement des institutions au nom des intérêts partisans n’ont plus de place. C’est le cas de la pétition visant Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale.

Pour le député national Didier Okito, l’initiative n’est pas la bienvenue en ces moments cruciaux où les énergies doivent être canalisées vers le redressement socioéconomique, le rétablissement de la paix et les reformes électorales.

Arrivé à Goma, vendredi 22 avril, l’élu de Bukavu (Sud-Kivu) n’est pas allé par quatre chemins pour déclarer cette pétition « d’inopportune » autant que les griefs soulevés.

De son point de vue, il s’agit donc d’une démarche qui vise à déstabiliser les institutions de la République.

« Certes, il y a des réglages à faire dans ce bureau que conduit le Président Mboso, mais il ne faut pas déstabiliser l’institution Assemblée nationale surtout à la veille de l’année électorale. Je juge cette démarche d’inopportune. On peut organiser des plénières à huis clos pour trouver des voies de sortie », a-t-il suggéré.

Par ailleurs, au sujet de son initiative de contrôle, à savoir la motion de défiance contre le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, l’élu de Bukavu a fait savoir qu’au moment opportun, la motion sera débattue. « Il n’est nullement question de surseoir cette motion… Je reproche au VPM de s’immiscer dans les affaires internes des assemblées provinciales. Il n’arrive pas à mettre en place une politique qui fait ramener la sécurité des citoyens surtout dans les provinces de l’Est de la République Démocratique du Congo. Et je rappelle que ce n’est pas au bureau de l’Assemblée nationale de juger l’opportunité ou l’inopportunité de cette motion que j’ai initiée. Cette motion sera débattue durant cette session ordinaire qui va jusqu’au 15 juin juste après l’analyse des questions électorales », a-t-il précisé.

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