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Stabilité dans l’Est de la RDC : Guterres préconise la justice transitionnelle aux négociateurs

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a salué les efforts du président kenyan, Uhuru Kenyatta, et de la Communauté Est-africaine qui promeuvent la paix, la stabilité et le développement en République démocratique du Congo et dans la région de l’Afrique de l’Est.

S’agissant de ces pourparlers qui ont repris depuis dimanche 24 avril à Nairobi, capitale de la république du Kenya, entre les experts du gouvernement congolais et les délégués des groupes armés, « le secrétaire général de l’ONU a souligné l’importance d’une stratégie globale pour s’attaquer aux causes profondes du conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo, dont les mesures non militaires, ainsi que de la mise en œuvre effective des programmes de justice transitionnelle et de DDRR/R existants », a fait savoir sa porte-parole, Eri Kaneko, relayée par les médias onusiens. Avant de poursuivre : « Le secrétaire général des Nations unies a pris note de l’approche à deux volets décidée par le conclave des chefs d’État qui comprend, notamment la formation d’une force régionale et la relance d’un processus politique inclusif ».

Ce, tout en instant sur la nécessité d’une coordination efficace entre la force régionale et la mission de stabilisation de l’ONU en RDC (MONUSCO), « qui est essentielle pour assurer la protection des civils ».

L’occasion faisant le larron, Antonio Guterres a exhorté « tous les groupes armés locaux de la RDC à participer sans condition au processus politique, et tous les groupes armés étrangers à désarmer et à retourner sans condition et immédiatement dans leurs pays d’origine respectifs ».

Il a appelé à un dialogue continu, franc et ouvert entre toutes les parties prenantes en vue de résoudre les tensions et de renforcer la confiance. « Les Nations unies continueront à soutenir les pays de la région dans leurs efforts de consolidation de la paix à plus long terme visant à établir les responsabilités et à consolider les acquis en matière de paix et de sécurité », a réaffirmé M. Guterres.

Il convient de noter que les dirigeants de l’EAC ont décidé d’établir une force conjointe pour combattre les groupes armés et ont invité les dirigeants régionaux, l’Union africaine et l’ONU à soutenir l’initiative.

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