Ils étaient entre hommes et femmes. Du petit nombre de candidats que la Centrale électorale avait présélectionnés, on en est arrivé, le jour du vote, à une soixantaine pour 13 postes de gouverneurs et 2 de vice-gouverneurs de provinces. Au total : 15 emplois politiques juteux pour les heureux élus, mais peu ou pas généreux pour la communauté.
Avaient donc concouru, à armes inégales, les compétiteurs issus de toutes les catégories socio-professionnelles. Très en verve quelques députés et sénateurs en service, des militants politiques et d’ex-fonctionnaires en quête d’un boulot payant, des citoyens indépendants pressés de s’offrir une vraie visibilité et une identité de Jeune Premier.
Le vote a eu lieu dans 12 des 14 provinces. Les élus ont été proclamés le même vendredi 06 mai 2022. Le Kongo central et la Tshopo font durer le suspense parce que les deux meilleurs candidats de chaque province ont été contraints au 2nd tour, trois jours plus tard.
Au tableau d’affichage : beaucoup de prétendants au poste se sont révélés sans étoffe de métier. Regardez les prétentieux qui prédisaient leur victoire mais qui n’ont été accueillis que par le score 0 … dans leur patelin d’origine !
La triple leçon que l’Apostropheur retient et qu’il voudrait partager avec les Apostrophiles, la voici. Fiasco garanti pour des candidats têtus ayant défié « le choix officiel » de leur parti. Fiasco retentissant pour de nombreux prétendants n’ayant pour « base » que leur conjoint et les enfants, installés hors de la province convoitée. Fiasco pour les indépendants de la 59ème minute, assimilés aux chevaux de Troie. Adieu veaux, vaches et lait !