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Phénomène ’’Embouteillage’’

La problématique des embouteillages s’est de nouveau invitée à la 52ème réunion du Conseil des ministres, vendredi 06 mai. Comme le 14 janvier, Tshisekedi a déploré la récurrence du phénomène. Il a rappelé ’’avec insistance’’ les mesures qu’il avait préconisées lors du 36ème Conseil des ministres. Mais, cette fois, il a évoqué l’éventualité de recourir à la Police militaire pour faire respecter le code de la route.
Face à la persistance des bouchons, il serait injuste d’incriminer uniquement la Police de circulation routière (PCR). Rappelons qu’en janvier, le président avait proposé, entre autres solutions radicales, l’aménagement des infrastructures routières, l’organisation des transports de masse ainsi que la discipline, la rééducation et l’encadrement des agents PCR.
Pour les observateurs, la mise en œuvre des solutions précitées risque de s’avérer vaine s’il n’est pas mis l’accent sur l’éducation civique de tous les usagers de la route. Car la lutte contre les embouteillages implique leurs auteurs. Il s’agit de personnalités politiques, de cadres d’administration, de gradés et agents des forces de sécurité, du citoyen lambda.
C’est ici qu’apparaît le rôle du Ministère de l’Intérieur, celui de réprimer des policiers véreux. Apparaît aussi la responsabilité du Ministère des Transports et de sa Commission nationale de prévention routière (CNPR). Le Ministère de la Communication devra restaurer les programmes radio-TV d’éducation au code de la route.
Autre acteur majeur, l’Association des chauffeurs du Congo (Acco). Elle devra conscientiser ses adhérents. Sont également sur la liste l’école, les confessions religieuses, les ONG de promotion des droits des femmes ou des jeunes. Chaque acteur jouera sa partition dans le processus d’éducation civique. C’est à ce prix que les embouteillages pourraient sensiblement s’estomper du paysage urbain.

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