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POLITIQUE

Projet de 145 territoires : les notables de Mwenga en plaidoyer auprès de Bahati Lukwebo

Une situation que décrient ces notables de Mwenga. Ils demandent ainsi la réparation toute en sollicitant l’implication personnelle du président de la Chambre haute du Parlement pour corriger ces erreurs. Le coût de ce programme est estimé à 1,66 milliards USD. Un projet qui sera financé principalement par les ressources du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC). Ainsi que la sollicitation de l’appui des partenaires au développement sera également au rendez-vous dans la mise en œuvre de ce grand projet au bénéfice de la population.

En effet, le coût total de ce programme prend aussi en compte les composantes transversales, notamment les charges de coordination et de gestion, les frais agences d’exécution et une provision de 5% pour les études préalables et les imprévus.

Se basant sur le principe d’équité territoriale, chaque territoire bénéficiera d’un paquet d’investissement prioritaire évalué en moyenne 10 millions USD. Ce financement est reparti sur trois exercices budgétaires à hauteur de : 300 millions USD pour 2021, 700 millions USD pour 2022 et 660,1 millions USD pour 2023 respectivement.

Pour ce qui est des activités prévues dans ce programme on retrouve : « la réduction des inégalités spatiales, redynamiser les économies locales, et transformer les conditions et le cadre de vie des populations congolaises vivant dans les zones jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base », note le document produit par le gouvernement.

Quatre composantes du projet

Les activités opérationnelles du PDL seront mises en œuvre sous quatre composantes : Développement des infrastructures socioéconomiques de base ; redynamisation des économies locales et rurales ; renforcement de la gouvernance locale ; développement d’un système d’information géo référencé pour le suivi du Programme de développement local de 145 territoires et des autres programmes du pays.
Par exemple, en ce qui concerne l’amélioration de l’accès des populations des territoires ruraux aux infrastructures et services socioéconomiques de base, le plan vise à mettre en place des infrastructures socioéconomiques de base (routes de desserte agricole, microcentrales photovoltaïques, lampadaires solaires, forages et mini réseaux, écoles, centres de santé, marchés, bâtiments administratifs des secteurs et des territoires et logements du staff dirigeant du territoire) dans le but de désenclaver les territoires et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et d’éducation des populations.

La composante relative à la promotion du développement des économies rurales et des chaines de valeur locales se focalise avantage sur « l’appui au développement des activités de production et de services dans les territoires en vue de mettre en place les conditions nécessaires pour relancer les économies rurales et locales afin de les revivifier et de les redynamiser pour les inscrire sur la trajectoire de l’émergence. L’objectif final étant d’améliorer la productivité, d’augmenter le revenu des ménages ruraux et d’assurer la sécurité alimentaire ».

Notons qu’après avoir reçu la délégation du Sud-Kivu, Bahati Lukwebo a par la suite échangé avec la conseillère économique et commerciale de l’ambassade de la Belgique en RDC, Laurence Heyblom. Cette dernière est venue remercier le président du Sénat pour son implication dans la réussite de la mission économique et commerciale belge organisée en mars dernier en RDC. Une mission qui a réuni plus de cent entreprises belges au Pullman hôtel de Kinshasa.

L’occasion faisant le larron, Laurence Heyblom a annoncé l’organisation des autres missions similaires dans les provinces, notamment à Goma et Bukavu à partir du mois de juillet prochain.

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