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Désignation par le Parlement d’un juge constitutionnel, Mboso et Bahati fument le calumet de la paix : le Congrès convoqué ce vendredi

Le feuilleton des accusations réciproques entre les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat sur le non-respect de la procédure devant conduire à la désignation d’un juge constitutionnel en remplacement du défunt juge Polycarpe Mongulu prend fin. Christophe Mboso et Modeste Bahati ont finalement puisé dans la sagesse et l’expérience politique pour émettre finalement sur la même longueur d’ondes.

Les deux animateurs du Parlement bicaméral de la RDC ont signé la décision conjointe Assemblée nationale-Sénat portant convocation de ces deux Chambres en Congrès. Le rendez-vous est prévu ce vendredi avant-midi dans la salle des Congrès du Palais du peuple.

Il s’agit d’un rendez-vous qui ne donne plus lieu à des surprises dès lors que Christophe Mboso Nkodia et Modeste Bahati, deux architectes de la nouvelle Majorité parlementaire « Union sacrée de la nation » rangée derrière le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, devront miser sur la préservation des équilibres institutionnel et provincial dans le choix à opérer. Ce qui corrobore les indiscrétions glanées dans les couloirs de la Chambre haute faisant état du choix du Sénat en remplacement du juge constitutionnel pour compléter le tableau de trois émissaires issus du Parlement à la haute Cour.

Ainsi, les valeurs fondamentales du Parlement, notamment la complémentarité et l’équité interinstitutionnelle ne seront pas sacrifiées au bénéfice des combines politiques, du reste obscures.

Pour rappel, le tout dernier Congrès de deux Chambres du Parlement au sujet de la désignation des juges constitutionnels a été celui de mai 2018 sous la présidence du duo Aubin Minaku et Léon Kengo wa Dondo. Il était question de pallier l’absence de 3 des neufs membres qui composent la plus haute instance judiciaire du pays, après la mort de Yvon Kalonda et la démission deux autres hauts magistrats, Jean-Louis Esambo et Eugène Banyaku.

Ce rendez-vous tenu dans un contexte préélectoral était caractérisé de suspicions, mieux, devenait un véritable sujet de polémique entre le pouvoir et l’opposition. La dernière accusant le premier de vouloir se tailler une Cour constitutionnelle acquise à sa cause pour se maintenir en poste.

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