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A HAUTE VOIX

Après le Roi, le Pape

Indéniablement, ce ballet résulte de la bienveillante disposition d’esprit du président de la République. Non seulement d’ouvrir son pays à des États soucieux de promouvoir la concorde et la coopération internationales. Mais également d’intégrer la dimension du sacré dans le formatage des citoyens pour ainsi asseoir la gouvernance du pays dans la crainte du Seigneur, l’observance de l’éthique, l’émergence et l’amour du prochain.

Il sied de retenir, dans un premier temps, que les enjeux du réchauffement des relations avec la Belgique visent en particulier la redynamisation de la coopération aussi bien économique que militaire. Kinshasa n’ignore nullement que Bruxelles est par-dessus tout la porte d’entrée de l’Union européenne. Cette position belge est stratégiquement avantageuse pour défendre les intérêts de la République.

Dans un deuxième temps, l’accueil qui sera réservé au Souverain pontife, début juillet, revêt un tout autre caractère. N’exerçant pas un pouvoir temporel, le chef suprême de l’Église catholique romaine effectuera une mission apostolique. Tel est son rôle. Il vient en visite de compassion envers le peuple congolais, chrétien ou non, affecté par des décennies de violences perpétrées par des terroristes et des bandes armées. Comme son prédécesseur Jean-Paul II, il va délivrer un message de réconfort focalisé sur la foi et la fidélité au Christ roi des rois ainsi que sur l’amour de notre semblable.

En définitive, les deux évènements se complètent. Chapeau bas à Tshisekedi !

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