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Haut-Katanga: le couple royal et Sama Lukonde visitent le projet de gestion communautaire des forêts Miyombo

Situé à 86 km de Lubumbashi, le village Katanga abrite l’une des 30 communautés locales accompagnées par la FAO dans le cadre de ce projet financé par le Fonds de l’Environnement mondial, auquel le royaume de Belgique est contributeur. C’est à ce titre et à ce qui va suivre, que le gouvernement congolais et le roi des Belges s’intéressent et ont dû visiter ce projet exécuté par la FAO au profit du ministère congolais de l’Environnement et du Développement durable.

Il sied de noter que depuis la nuit des temps, l’homme a toujours vécu en parfaite symbiose avec son environnement. Les ressources naturelles ont de tous les temps constitué des réservoirs pour ses moyens d’existence. L’utilisation non durable des terres et la pression démographique croissante modifient profondément cet équilibre, à cause d’une compétition accrue pour l’accès à ces ressources, avec de diverses conséquences sur leur gestion durable et la sécurité alimentaire.

Ce projet a été conçu dans un contexte où les écosystèmes Miyombo du Haut-Katanga n’ont pas échappé à cette réalité néfaste qui menace tant les générations présentes que futures. Il a fallu d’une part, réduire les émissions de dioxide de carbone issues de la déforestation et de la dégradation des forêts par la promotion de la gestion durable et la restauration des écosystèmes Miyombo et d’autre part, l’amélioration de la durabilité des moyens d’existence des communautés locales par le biais de la commercialisation des produits forestiers ligneux et non ligneux.

Constituant les seuls îlots de fertilité naturelle pour la production agricole, et principale source des produits forestiers non ligneux, ces écosystèmes surexploités et tendant inexorablement vers la savannisation, les forêts claires du Katanga sont les plus grandes victimes de cette pression anthropologique avec effet boomerang dévastateur sur les populations riveraines.

Au total, 4 facteurs ont été relevés par la FAO à la base de la déforestation. Il s’agit de l’agriculture itinérante sur brûlis, de l’exploitation minière, de l’exploitation du bois pour la production du charbon de bois et du bois de chauffe, et de l’usage du feu de brousse tardif pour la chasse des rongeurs.

Il faut apporter des solutions à ces menaces avec trois options stratégiques et opérationnelles levées dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet. C’est, notamment le développement des systèmes durables de gestion des forêts avec comme point d’encrage, le processus de foresterie communautaire en cours, les propositions de révision des textes de loi en faveur de la gestion communautaire des forêts, la production et la diffusion des connaissances sur la gestion communautaire des forêts.

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