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POLITIQUE

Processus électoral : La Société civile éclairée sur l’état des lieux de la mise en œuvre de la feuille de route

C’était au cours d’un atelier d’analyse technique sur cette question, organisé, les 9 et 10 juin 2022 au Musée national de la RDC, par la plate-forme des ONG de la Société civile « Agir pour les élections transparentes et apaisées » (AETA).

Au nom du président Denis Kadima Kazadi, M. Gérard Bisambu a, dans son intervention, dressé le tableau des activités déjà entreprises depuis la publication de la feuille de route et celles en préludes à l’organisation des consultations électorales prévues en 2023.

Non sans avoir mis en avant la détermination de l’équipe Kadima qui tient au délai constitutionnel et relever le défi de l’organisation de ces scrutins au plan général, M. Gérard Bisambu a étalé les avancées enregistrées dans les opérations en cours telles que les cascades de formation, aussi bien à Kinshasa que sur l’étendue du territoire national, qui préparent les agents électoraux appelés à se déployer le moment venu.

Il est revenu sur le déplacement effectué dernièrement en provinces, notamment par l’ensemble des membres de l’assemblée plénière et des cadres et agents de la Centrale électorale. Partis pour prendre la température de différents coins précédant les activités de sensibilisation avant l’enrôlement des électeurs devant déboucher sur l’élaboration du fichier électoral.

S’appliquant à donner les détails de la revisitation de la cartographie électorale, gage de la qualité des élections, il a indiqué, par ailleurs, que la Ceni évolue sans discontinuer vers les objectifs qu’elle s’est assignés.

Il y a lieu d’abord de souligner la réelle détermination dans le comportement et la manière d’agir de l’institution à pouvoir organiser des élections dans les délais, sous le management du président Denis Kadima Kazadi. À noter également la volonté politique exprimée par le président de la République. Il ne faut pas qu’on émette trop de craintes en demeurant plutôt optimistes de pouvoir y arriver, car la Ceni dont c’est l’obligation y travaille sérieusement.

Au niveau politique, c’est une exigence pour avoir des élections de qualité qui aboutiront â la mise en place des institutions démocratiques et apaisées » , a confié Gérard Bisambu. Et de renchérir : « Il existe dans la mise en œuvre des opérations de la Ceni des contraintes financières, notamment et bien d’autres sécuritaires au regard de la présence des groupes armés qui écument la partie orientale du territoire national. Bien que les moyens sont mensuellement décaissés, mais il ne faut pas perdre de vue le retard accusé. Nous sommes en juin, la Ceni a accédé à la dotation jusque-là de celle de mars. L’idéal pour que nous puissions rattraper ce qui semble être un retard est qu’elle soit trimestrielle, voire semestrielle. Et d’ailleurs, sur le plan technique, nous faisons des réajustements en interne. Car cela permettrait d’anticiper certaines activités et réduirait les coûts de dépenses pour offrir des élections de qualité comme attendue par les Congolais en plus de la professionnalisation de services ».

Organisée par AETA, cette rencontre visait à analyser et à évaluer la situation électorale particulièrement les défis et contraintes budgétaires, opérationnels, techniques, administratifs, politiques et sécuritaires liés à l’organisation des élections inclusives, libres, crédibles et transparentes.

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