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CULTURE

Le Centre Wallonie-Bruxelles organise la soirée rumba patrimoine

Au-delà de la sphère musicale, l’univers artistique congolais tout entier se déploie peu à peu autour de la rumba. Le joyau culturel, identité congolaise, séduit encore plus qu’hier. Il a su défier le temps et s’imposer au monde avant d’être repris à juste titre sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.

En effet, la rumba a toujours ponctué le quotidien congolais dont elle n’a de cesse d’influencer les mœurs et les habitudes sans que plus personne n’y fasse cas. Inscrite dans l’ADN congolais, cette musique inspirante qui a su imprégner son mode de vie popularisée de plus en plus à travers la littérature à ce jour gagne de nouveaux terrains.

Les arts visuels, hormis la photographie, jusque-là pas vraiment entrés dans la danse, se mettent allègrement au pas. C’est ce qu’annonce Rumb’art.

Peintres, sculpteurs, dessinateurs se joignent aux photographes pour manifester leur sensibilité à cette musique dont l’empreinte s’est incrustée dans leur imaginaire créatif. L’association RDC terre d’artistes a pris le parti de mettre sous les projecteurs quelques œuvres représentatives passant pour les spécimens les plus éloquents réalisés. En connivence avec Wallonie-Bruxelles, particulièrement impliquée dans la promotion de la rumba après avoir fait figure de fervent militant pour l’inscription susmentionnée, elle propose une exposition inédite qui met en dialogue des artistes de Bukavu, Lubumbashi et Kinshasa. Cette exposition est centrée sur la « kumba », la fameuse danse du nombril tenue sans conteste pour « le cœur de la rumba, le cœur du Congo, le cœur de l’Afrique ».

Après la description qu’ont choisi de livrer les arts visuels de la musique dans laquelle ils ont baigné depuis leur plus tendre enfance, la rumba va se livrer elle-même sur la scène.

Pour ce faire, deux concerts sont inscrits dans le menu à la suite de l’exposition. Les prestations respectives des élèves de l’Institut des arts du spectacle, école d’application de l’Institut national des arts, et de Shimelle Folo vont explorer une large palette du répertoire de la rumba. Les grands classiques d’autrefois et les pépites actuelles vont pimenter la soirée. Trois sens, la vue, l’ouïe et le toucher seront en alerte alors que seule la vue sera sollicitée par l’exposition qui reste une surprise à découvrir.

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