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Élections 2023, Denis Kadima : « Avec notre équipe, celui qui aura gagné sera proclamé vainqueur»

Devant le représentant du recteur de cette Alma Mater, le doyen de cette faculté, les professeurs, les étudiants, le président d’Agir pour des élections transparente et apaisées (AETA), Jérôme Bonso, le professeur Jean-Pierre Lotoy, le président de la centrale électorale, Denis Kadima, a rassuré l’auguste assemblée au respect de la vérité des urnes lors de la publication lors de la publication des résultats des élections de 2023.

« Nous sommes de bonne foi. Nous avons conscience que notre façon de travailler doit participer à la paix sociale. Je ne cesse de le dire, avec notre équipe, c’est celui qui aura gagné qui sera proclamé vainqueur. La CENI ne donnera pas de victoire de quelqu’un à une autre personne. Nous voulons être un modèle en Afrique », a-t-il martelé.

Par la même occasion, il a déclaré que son équipe travaille en fonction de l’obligation du délai constitutionnel pour organiser les élections. À ce sujet, indique-t-il, la CENI aura le calendrier électoral de plus d’une année avant les élections. « Après 3 cycles électoraux qui ont apporté une expertise avérée et des compétences techniques remarquables reconnues mondialement, l’heure est venue de s’attaquer aux lacunes constatées dans l’exécution de différentes opérations tout au long de ces cycles (…). Aussitôt installée après 28 mois de retard, la CENI s’est mis résolument au travail, en organisant les activités suivantes : l’élaboration d’un plan stratégique du travail, dans l’objectif de renforcer la crédibilité de la CENI; améliorer la qualité de service ; renforcer les relations avec les parties prenantes, construire une nouvelle culture d’inclusion et engager une politique de mobilisation et de gestion durable», a-t-il expliqué.

Interrogé au sujet de la mutualisation des opérations électorales et de recensement de la population, Denis Kadima a indiqué que cette idée du gouvernement n’est plus conçue dans son sens originel. C’est désormais un “processus scindé” qui permettra dans un premier temps à la CENI d’enrôler les électeurs et ensuite de transmettre les données et son personnel aux structures chargées du recensement général de la population : Office national d’identification de la population (ONIP) et l’Institut national de la statistique (INS).

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Participants à la matinée scientifique de la CENI à l’UNIKIN (Photo CENI)

En ce qui concerne les opérations de recensement, la CENI va intégrer certaines innovations telle que : l’introduction du système Iris (identification laser) ou encore la technologie OCR, la transcription des écrites manuscrites par l’ordinateur. La centrale électorale compte en outre recourir à l’énergie solaire pour alimenter ses machines, sans oublier la mise en place d’une cellule de passation des marchés publics.
Il importe de préciser qu’après la publication de la feuille de route, le 3 février dernier, cet organe d’appui à la démocratie a amorcé également la redynamisation des cadres de concertation avec les parties prenantes au processus électoral, l’organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces.

En outre, l’inventaire des kits d’enroulement s’effectue dans les différents démembrements de la CENI, sans oublier le nouveau cadre légal et réglementaire qui sera, dans les prochains jours, complété par les textes réglementaires et des mesures d’application par la CENI.
La CENI a lancé l’avis d’appel d’offres international pour l’acquisition des kits d’enrôlement des électeurs, des cartes d’électeur et des services connexes dans le cadre de la révision du fichier électoral. L’objectif ultime dans toutes ces opérations est de générer un fichier électoral fiable, inclusif, exhaustif, sécurisé et flexible qui devait servir de base solide utilisable pour les opérations programmées d’identification nationale et de recensement.

Après l’exposé du président Denis Kadima, deux autres intervenants ont pris la parole au cours de cette conférence, notamment M. Jérôme Bonso de l’AETA, qui a exposé sur le regard de la Société civile congolaise face aux échéances électorales de 2023 et le professeur Jean-Pierre Lotoy qui s’est penché sur les enjeux électoraux des partis politiques durant les périodes pré-électorales, électorales et post-électorales.

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