LePotentiel
Image default
A HAUTE VOIX

Blocs pétroliers et intérêt national

Pour la première fois, la République parle de la transparence dans l’extraction de son pétrole. Les 28 et 29 juillet en cours seront lancés des appels d’offres pour 16 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers répartis sur l’ensemble du pays : Kongo central, Grand Équateur, Grande Orientale, Grand Kivu, Grand Katanga, Grand Kasaï et Pool Malebo. Ces potentialités sont estimées à 22 milliards de barils de pétrole et à 66 milliards de mètres cubes des réserves de gaz.

Curieusement, le pays de Lumumba fait subitement face à l’intoxication menée par certaines organisations dont Greenpeace. Pour l’ONG, certains blocs pétroliers empiètent sur les aires protégées et les zones interdites. Notamment les parcs nationaux et les domaines touristiques publics ou privés.

La bataille ne fait que commencer. D’un côté, la République qui entend exploiter ses ressources naturelles pour se donner les moyens de sa politique, booster l’économie, améliorer substantiellement les conditions de vie de la population. De l’autre, un consortium d’agents étrangers qui défendent la préservation de la biodiversité, la lutte contre le changement climatique.

En voulant privilégier les intérêts des Congolais, à travers l’extraction des hydrocarbures sur les blocs précités, le gouvernement n’ignore pas les menaces climatiques. Pas plus qu’il ignore les priorités de l’humanité. Mais il répond d’abord à son contrat constitutionnel. De la même manière que les Européens ressuscitent l’exploitation du charbon et du nucléaire. De la même façon, aussi, que les USA exploitent à fond la carte du gaz des schistes.

La crainte de Greenpeace & Alliés est entendue. Le gouvernement s’engage à surveiller la gestion des blocs cédés et à régulièrement évaluer l’impact environnemental et sociétal des entreprises pétrolières. Le plus urgent, c’est qu’elle donne à la RD Congo l’opportunité de brasser des milliards de dollars au profit de sa population.

Laisser un Commentaire