LePotentiel
Image default
SOCIETE

Le Service National rassure : « Pas de rupture de stock de maïs »

« Il n’y aura pas de rupture de stock de maïs dans les cantines militaires, car plusieurs tonnes de ce produit de grande consommation sont disponibles dans les centres de poroduction du Service National ». C’est le commandant du Service national, le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, qui donne l’information. La récolte de maïs produit par les anciens jeunes délinquants, communément kuluna, se poursuit notamment dans les centres de Kaniama Kasese (Haut-Lomami) et Lovo dans le Kongo Central. Plusieurs provinces seront donc ravitaillées.

« Nous avons lancé la récolte de maïs depuis fin mai, jusqu’à ce jour nous sommes en pleine récolte avec des machines. Il y a plusieurs dizaines de milliers de tonnes qui sont produites dans à Kaniama Kasese et des milliers de tonnes qui ont été produites dans notre centre de Lovo, au Kongo Central. La production du Kongo Central est celle qui nous a permis de ravitailler nos cantines militaires depuis le mois d’avril », a-t-il annoncé.

sn1

Selon le commandant du SN, il n’y a jamais eu de rupture de stock depuis que le commandant suprême avait lancé les cantines militaires qui fonctionnent régulièrement et les familles des militaires sont ravitaillées sans difficulté.

Abondante production

La production de cette saison culturale étant importante, elle sera destinée en priorité au fonctionnement des cantines militaires, dans les garnisons qui sont concernées, c’est-à-dire dans les villes de Kinshasa et Lubumbashi. L’autre partie est en train d’être acheminée dans les provinces à problème, telles que celles qui sont tout autour de Kaniama Kasese et qui connaissent une rupture de stocks en maïs alors que cette denrée est l’aliment de base pour plusieurs ménages congolais. Il s’agit notamment des provinces du Kasaï, Kasaï Central, Haut-Lomami et très bientôt vers le Lualaba et le Haut-Katanga.

Des kuluna devenus bâtisseurs

Grâce au Service National, plusieurs jeunes délinquants ont été transformés en bâtisseurs de la République. Certains ont été déployés en provinces, notamment dans le Kasaï Oriental et le Kasaï Central où ils construisent des infrastructures sociales de base dont les écoles et les hôpitaux.

« Les anciens kuluna qui sont devenus bâtisseurs, notamment ceux du premier bataillon, acheminés à Kaniama Kasese en novembre 2020, les deux premières vagues. Ils ont parachevé leur formation en février-mars. La professionnalisation étant arrivée à la fin, ils ont été déployés dans le Grand Kasaï où ils sont en train de travailler normalement comme agents du Service National. Ils sont déployés dans les territoires de Kabeya Kamuanga et Miabi, où ils cultivent des champs, construisent des écoles, des hôpitaux. Une autre partie est déployée dans le Kasaï Central. Ils sont à Katuami, où ils construisent des écoles dans les communes Nganza et Demba. Et une troisième partie est restée à Kaniama Kasese, notamment ceux qui ont fait la mécanisation agricole, ils travaillent dans les champs. Ceux qui ont excellé ont été retenus comme instructeurs et encadreurs dans les ateliers de menuiserie et d’autres sur les chantiers de construction », a expliqué le général major Kasongo Jean-Pierre.

Laisser un Commentaire