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CINQ QUESTIONS

Cinq questions à Alidor Tshibanda Mbombo (*)

1.Pouvez-vous dresser votre bilan à la tête de la commune de Mont Ngafula ? Quelle est votre plan d’actions ?

Je préfère que d’autres personnes, particulièrement les habitants de ma municipalité puissent dresser mon bilan à la tête de la commune de Mont Ngafula et non moi-même, parce que je risque d’être juge et partie en même temps. Quant à mon plan d’actions, je vise, en premier lieu, les infrastructures entre la maison communale, les marchés municipaux, les bureaux de quartiers. Nous pouvons citer, par exemple, le bureau du quartier Vunda Menenga, Masanga Mbila, Maman Mobutu, etc.

2.Les habitants du quartier Sans fil se plaignent de la résurgence de l’insécurité dans cette partie de votre entité. Que comptez-vous faire pour enrayer ce phénomène ?

Nous avons déjà commencé une série des réunions sectorielles où nous associons toutes les catégories, les chefs de quartiers, les notables, la police nationale congolaise, etc., parce que la police nationale congolaise à elle seule ne saura rien faire, il faudrait l’implication de tout le monde. Et il faut noter que seul Dieu est omniprésent et la police ne peut être présente partout en même temps. D’où il faut lui venir en aide en lui fournissant les informations qui vont lui permettre à mieux faire son travail.

3.Le marché de Matadi Kibala reprend timidement, malgré la décision de fermeture de ce lieu de négoce à la suite de l’incident ayant coûté la vie à une vingtaine de personnes. Qu’en pensez-vous ?

Oui, nous suivons de près de ce qui se passe à Matadi Kibala. Une chose est vraie : les habitudes s’effacent difficilement, car chassez le naturel, il revient au galop, dit-on. Nous déplorons le comportement de ceux qui, après avoir perçu secrètement de l’argent auprès des tenanciers des magasins, dépôts, sapent la décision de fermeture qui a été prise et qui, s’il faut le rappeler, reste encore en vigueur jusqu’à ce jour.

4.Qu’en est-il du tournoi inter-quartiers, dénommé « Unité Mont-Ngafula, que vous avez initié?

Ce tournoi a pour objectif de créer une cohésion entre les filles et fils de Mont Ngafula. Que ceux qui vivent à Vunda Menenga, par exemple, se sentent de Mont Ngafula au même titre que ceux de Maman Mobutu, de Masanga Mbila, etc. Pour ceux qui prétendent qu’ils sont de la périphérie, sachent que la loi qui organise la limitation des provinces, reconnaît à Kinshasa un statut de province et à Kinshasa, il n’y a pas de communes où certaines sont urbaines et d’autres, urbano-rurales.

5.Quelle lecture faites-vous de l’insécurité qui prévaut dans la partie orientale du pays, et des commentaires des internautes sur une vidéo où l’on vous voit serrer la main au président de la République, affirmant que vous êtes devenu son bras droit ?

La situation qui prévaut dans l’Est de notre pays, la République démocratique du Congo, est tragique et m’inquiète personnellement. Nous sommes de cœur avec nos sœurs et frères de l’Est. Et nous avons l’intime conviction qu’avec les stratégies mises en place par le président de la République à travers ses services, la situation de l’Est pourra trouver une issue favorable. Quant aux commentaires des internautes, s’il faut parler des bras de droit de son excellence Monsieur le président de la République démocratique du Congo, je parlerai plutôt de ses collaborateurs qui sont, entre autres, ses directeurs de cabinet et ses conseillers, le Premier ministre, les vice-Premiers ministres, les ministres, les gouverneurs de province et les communes qui viennent en dernier ressort et qui constituent les représentations du chef de l’État au bas échelon.

(*) Bourgmestre de la commune de Mont-Ngafula

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