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FOCUS

Satisfecit des syndicats sur les engagements du gouvernement, EPST : la rentrée scolaire confirmée au 5 septembre

Suivant les directives du président de la République, le gouvernement reste dans la dynamique d’une politique d’ouverture et de dialogue avec les différents secteurs sociaux en vue de s’assurer que la sérénité règne dans le domaine de l’enseignement. C’est ce qui a justifié la tenue, il y a quelques jours, à Mbuela Lodge (Kisantu) d’un forum d’évaluation des engagements du gouvernement vis-à-vis du banc syndical EPST.

Le sujet a été au menu du briefing organisé, le lundi 22 août, en direct sur les antennes de la télévision nationale.

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Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement

Devant les professionnels des médias, le ministre de l’EPST, aux côtés du ministre de la Communication et des Médias, a donné des assurances sur la reprise, sans écueils, des cours, le 5 septembre prochain. Le go sera donné à partir de Ngandajika, dans la province de Lomami, a fait savoir le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Selon lui, le forum de Mbuela a permis de faire un véritablement tour d’horizon qui a abouti au satisfecit des syndicats sur le degré d’exécution des engagements du gouvernement. La preuve, un rapport final a été signé avec toutes les organisations syndicales régulièrement constituées. Ce rapport est aussi assorti d’une feuille de route sur les engagements non encore exécutés, notamment le 2è et 3ème paliers. À cet effet, le ministre Tony Mwaba a rassuré que la conférence budgétaire en prévision du prochain budget de l’Etat (2023) prend déjà en compte les priorités de ce secteur.

Il n’y a donc aucun doute, les parents doivent préparer la rentrée scolaire pour les enfants, car tous les bleu et blanc vont reprendre le chemin de l’école à la date indiquée.

Dans tous les cas, la politique du dialogue reste de mise, souligne le ministre de la Communication et des Médias. « La constance, c’est le dialogue », a-t-il déclaré avant de préciser que la volonté politique de parvenir à la gratuité dépasse tous les écueils. La preuve, c’est qu’en deux ans, des avancées sont significatives ont été enregistrées dans le sous-secteur de l’EPST. Le pays a atteint 4 millions d’enfants en âge de scolarité. D’où des défis nouveaux, à savoir : recruter les enseignants, les former, construire des écoles, etc. Ces nouveaux défis sont pris en compte par le gouvernement de la République, bien au-delà des polémiques de ceux qui ne voient que du noir même quand tour est blanc.

Des records

Des lignes ont sensiblement bougé à l’illustration simple de la mutuelle de santé des enseignants (MSE). Cantonnée uniquement à Kinshasa pendant 10 ans, aujourd’hui la Mutuelle de santé des enseignants (MESP) est en cours d’implantation dans les provinces de la République, a souligné le ministre de l’EPST.

Ce dernier a misé sur des chiffres. Des records. Dans le tableau évolutif de la paie des enseignants avant et après la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire, action phare du quinquennat du président de la République, l’on note par exemple qu’en deux ans, le nombre d’écoles passe de 41 739 à 64 788. Une augmentation de 23 049 écoles, soit 55%.

De l’effectif des agents, l’on note le passage de 410 254 à 675 609, soit une augmentation de 65%. Une avancée significative est également observée pour ce qui est de l’enveloppe mensuelle de salaire. Avant la gratuité, cette enveloppe était chiffrée à environ 70 milliards de francs congolais. Elle passe aujourd’hui à 213 milliards. Une augmentation de plus de 140 milliards, soit 204%.

À Kinshasa et Lubumbashi, le salaire des enseignants de maternelle et du secondaire est passé de 168 728 Fc à 381 577 Fc, soit une augmentation de 126%. Le salaire à Kinshasa et Lubumbashi pour les enseignants du primaire passe de 168 728 Fc à 432 577 Fc, soit une augmentation de 156%.

Et si ces chiffres peuvent toujours paraître insignifiants, il va falloir les multiplier par le nombre d’enseignants pour saisir le pas important qui est franchi.

Dans le tableau des frais de fonctionnement, avant la gratuité, les écoles de 1 à 11 classes bénéficiaient de 45 000 Fc. Ce montant est aujourd’hui relevé à 200 000 Fc, soit 344%. Pour les écoles de 12 à 18 classes, ce montant passe de 45 000 à 420 190 Fc, soit une augmentation de 834%. Les écoles de 19 classes ou plus qui se voyaient allouer 45 000 Fc il y a deux ans, reçoivent aujourd’hui 620 190 Fc, une augmentation de 1278%. Les écoles de prestige reçoivent plus de 2 millions de francs congolais alors qu’il y a deux ans ce montant était chiffré à 45 000 Fc.

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