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POLITIQUE

Élections 2023 : Le chef de l’Etat appelé à convoquer le « Dialogue électoral constructif »

La République démocratique du Congo se rapproche à grands pas du délai constitutionnel pour l’organisation des élections générales en 2023. Cet état des choses plonge le pays au-delà, des joutes sécuritaires, dans l’ambiance pré-électorale.

Pour ce qui est des élections, des voix s’élèvent pour, entre autres, décrier ce qu’elles qualifient de dysfonctionnement électoral.

Dans ce lot s’inscrit les Forces socialistes progressistes (FSP).

En effet, au cours d’une conférence de presse tenue, le mercredi 24 août 2022 à Kinshasa, son président national, John Omombo a exhorté le président de la République, Félix- Antoine Tshisekedi à convoquer le « Dialogue électoral constructif » (DEC).

Ce cadre d’échange sur le processus électoral, dit-il, est « une médication nécessaire, appropriée et urgente pour tenter de placer le processus électoral sur la voie qui lui éviterait de péricliter dans l’anomalie et l’apathie ».

Et d’ajouter : « Ce serait, à notre avis, le passage idéal pour réunir les conditions nécessaires, préalables à l’organisation des élections dans le délai constitutionnel, loin des contestations majeures ».

Le président du FSP a, par ailleurs, au cours de cet échange avec la presse, « invité les uns et les autres à ne pas tomber dans la tentation de considérer les élections comme un simple rituel de légitimation de la vie publique; ni de les réduire à un simple exercice plébiscitaire. Le processus électoral occupe une position centrale et fondamentale dans une démocratie et en constitue le rouage fonctionnel ».

En outre, cette formation politique, jeune de 4 ans, a dénoncé ce qu’elle qualifie d’inconstitutionnalité de la loi organique de la CENI en matière de laïcité de l’État congolais.

« La hiérarchisation anarchique des opérations préélectorales et l’absence du consensus et de la confiance » dans le processus électoral en cours n’ont pas non plus été laissées de côté.

Pour y remédier, les Forces sociales progressistes (FSP) entendent exiger « l’annulation immédiate et sans condition de l’opération de la cartographie des bureaux de vote dont la validation est précipitée par la CENI et mener des actions de plaidoyer et lobbying auprès de l’organe de gestion des élections et des parties prenantes en vue de rechercher le consensus et rétablir la confiance ».

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