L’Union Congolaise des Femmes de médias (UCOFEM) a célébré son jubilé d’argent, le samedi 17 septembre 2022 à Kinshasa. Par la même occasion, cette structure a lancé officiellement la série d’activités commémoratives de ses 25 années d’existence. C’était au cours d’un point de presse tenu, le samedi 17 septembre 2022 en sa salle des réunions, située dans la commune de la Gombe. La présidente du conseil d’administration, Clarisse Museme, a, par la même occasion, dévoilé à l’assistance que les femmes des médias qui ont 25 années d’expérience professionnelle seront primées lors de la soirée de gala envisagée pour fin novembre.
Elle a également lancé un message fort aux membres de l’Ucofem à l’unité afin de solidifier leurs actions pour la pérennité de cette structure mère. Il s’en était suivi d’une exhortation à la culture de l’esprit du mentorat.
A en croire la directrice exécutive nationale de l’Ucofem, Rose Masala, cette rencontre a pour objectif de renforcer les liens, de dresser un état des lieux puis de discuter ensemble sur les perspectives d’avenir de la vie de l’association. Elle a également loué les efforts et le courage de toutes les femmes co-fondatrices de l’Ucofem qu’elle qualifie de femmes battantes. Rose Masala a réitéré le vœu de l’association à continuer sa mission de valoriser l’image de la femme des médias par des plaidoyers pour l’accès aux postes de commandement.
Parmi les activités attendues, des journées porte-ouverte, des plaidoyers auprès des rédactions, des sensibilisations dans des universités formant des étudiants en journalisme et /ou en sciences de la communication. Egalement, des rencontres sportives, des projections et une soirée de gala pour clôturer.
Selon la direction de l’Ucofem, cette série d’activités est aussi une occasion pour l’association de faire connaître ses membres.
Pour rappel, créée en 1997 et inaugurée le 17 septembre de la même année, l’Union congolaise des femmes des médias est née de l’initiative des femmes journalistes, alors étudiantes à l’ISTI (aujourd’hui IFASIC) qui déploraient les conditions de travail de la femme journaliste au sein des rédactions.