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FOCUS

2023 : Tshisekedi promet des élections irréversibles

Avec les journalistes de Rfi et France 24 dans un entretien exclusif à New York, le président Félix Tshisekedi a passé en revue les grandes questions de l’actualité tant nationale qu’internationale. Ainsi, Félix Tshisekedi s’est longuement appesanti sur les élections présidentielle et législatives prévues en 2023. Il s’agit d’un rendez-vous qui sera tenu en temps et en heure, selon les propos du président. Et même si, accuse-t-il, une « main noire » à l’action dans l’ombre pour de déstabiliser le pays et troubler le processus électoral.
C’est dans ce cadre que la révélation des motifs d’arrestation du général Philémon Yav a été faite. Selon le chef de l’Etat, ce dernier serait lié à des opérations de déstabilisation, notamment dans l’Ouest du pays.

À voir de près, le train électoral en marche ne pourra plus s’arrêter. Une déception profonde de politocrates qui rêvent un éventuel glissement pour négocier des postes politiques. Cette recette visiblement ne va pas fonctionner toutes les stratégies étant connues et contrées.
Et très clairement les propos de Félix Tshisekedi à New York corroborent les actions de terrain que mène déjà la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Denis Kadima Kazadi, président de la Céni, a également réaffirmé devant les mandataires des partis et regroupements politiques sa ferme détermination à organiser, avec l’implication de tous, les élections en 2023.

Ce, après avoir présenté l’évolution des opérations, notamment l’opération de l’actualisation de la cartographie. L’on note, à cet effet, que la collecte des données a permis d’améliorer les conditions d’accès des électeurs aux centres d’inscription. Et que chaque électeur devra parcourir pas plus de 10 km au maximum de son lieu de résidence et il en sera de même le jour du scrutin. La Céni a tenu compte de beaucoup de critères (poids démographique, accessibilité, conflits inter-communautaires et obstacles naturels…).

C’est dire la volonté du numéro un de la Centrale électorale et de son équipe à ne pas faillir à la mission leur confiée.

Mettre fin à l’aventure du M23

Faisant le point de sa rhétorique offensive du haut de la tribune des Nations unies contre le Rwanda et en appel de la responsabilité de l’ONU sur la problématique de la sécurité dans l’Est de la RDC, Félix Tshisekedi a dit avoir voulu lancer un « cri de vérité » destiné à contrer l’hypocrisie des uns et des autres sur « l’agression militaire directe » du Rwanda contre la RDC.

Sans détours, il a affirmé avoir relayé ce même message lors de l’entretien qu’il a eu à New York avec le président rwandais Paul Kagame en présence du président français Emmanuel Macron.

À voir l’évolution de la situation, il y a à dire que la voix congolaise porte bien. La pression enclenchée va bel et bien porter ses fruits. Car, des engagements ont été pris pour un retrait des terroristes du M23 de la ville de Bunagana. Selon le chef de l’Etat, un calendrier précis n’a pas été établi. Dans tous les cas, la RDC, comme jamais auparavant, a bien démontré que les affirmations du Rwanda selon qui les rebelles hutu rwandais sont un danger sont simplement une « fausse excuse ».

Ainsi, avec le déploiement en cours dans l’Est du pays de la force d’intervention régionale militaire africaine a commencée à se déployer, il y a lieu d’espérer que l’aventure des groupes armés prendra fin.

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