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FOCUS

Élections 2023 : Denis Kadima réaffirme sa détermination à respecter le délai constitutionnel

C’était une occasion pour les mandataires des partis et regroupement politiques de soumettre au président de la CENI leurs préoccupations et suggestions pour la bonne marche du processus électoral. Cela, afin d’obtenir des élections libres, démocratiques et transparentes en République démocratique du Congo.

Selon M. Didi Manara Linga, 2e vice-président de la CENI, cet organe d’appui à la démocratie organise toutes ces différentes rencontres dans le but de faire participer chaque Congolais, sans exclusion, à l’édification de son pays

« Le souci de la CENI est de mettre en confiance toutes les parties prenantes au processus électoral. D’où cette logique des cadres de concertation initiés dans l’objectif d’impliquer toutes les couches de la population », a-t-il rassuré.

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De son côté, le directeur du cabinet adjoint en charge des questions juridiques, Me Dave Banza, a exposé sur les mesures d’application sur la loi électorale. Il a mis en exergue les principales innovations y apportées, notamment le seuil de recevabilité.

« L’introduction du seuil de recevabilité des listes au prorata de 60%des sièges en compétition en référent à la loi électorale article 22, alinea 2, la prise en charge de la dimension genre dans la Constitution des listes conforment à l’article 14 de la Constitution et l’article 13 de la loi électorale », a-t-il indiqué.

Le directeur des questions juridiques et contentieux, Eddy Kisile, a, pour sa part, expliqué les mesures d’application de la loi sur l’identification et l’enrôlement des électeurs en RDC. Il s’est appesanti aussi sur le cas des Congolais résidant à l’étranger et ceux déplacés dans le territoire national, pour cause d’instabilité.
De son côté, M. Joseph Senda Lusamba, directeur des opérations, a fait une présentation sur la cartographie des centres d’inscription pour laquelle la CENI a, â l’en croire, mobilisé près de 9 000 préposés.

« Elle est passée de plus de 18 000 à près de 23 000, avec pour souci de réduire les distances entre les électeurs et les lieux d’enregistrement », a-t-il fait savoir.

Avant d’engager les échanges avec les participants, le président de la CENI s’est appesanti sur les actions entreprises par la Centrale électorale et celles à venir en rappelant l’actualité. Celle-ci concerne l’expérimentation, ces derniers jours, des kits d’enregistrement des électeurs de la récente acquisition auprès de Miru Systems qui a fourni ce matériel qui est testé en vraie grandeur nature sur les quatre sites choisis : deux au Kongo Central (Luozi et Mbanza Ngungu) et deux dans la ville-province de Kinshasa (Lingwala et Maluku).

Diverses innovations

L’objectif poursuivi par la CENI est de jauger les fonctionnalités de ce kit au regard de diverses innovations apportées, notamment dans la prise des empreintes digitales et de l’iris.

Estimant que plus les citoyens sont informés des réalités politiques, plus ils seront amenés à s’y intéresser et à y participer effectivement, Denis Kadima a rappelé que l’opération proprement dite d’identification des électeurs est prévue en décembre 2022.

S’appuyant sur toutes les composantes de l’Assemblée plénière qu’il dirige avec l’apport des cadres et agents de la Centrale électorale, le président de la CENI a montré toute la détermination d’organiser ces consultations à venir dans le délai convenu.

Il a renouvelé cet engagement aux représentants des formations politiques dont plusieurs ont fait part de leurs préoccupations auxquelles il a apporté des éléments de réponse. D’autres ayant mis en avant des suggestions que le bureau de la CENI s’applique à enregistrer en vue d’améliorer le rendement.

Amélioration des conditions d’accès aux centres

« J’aimerais vous présenter, de manière brève, au cours de cette rencontre après celle de juillet à laquelle vous avez répondu massivement, nos activités en cours. D’abord l’opération de l’actualisation de la cartographie. La collecte des données a permis d’améliorer les conditions d’accès des électeurs aux centres d’inscription. Désormais, chaque électeur devra parcourir pas plus de 10 km au maximum de son lieu de résidence et il en sera de même le jour du scrutin. La Ceni a tenu compte de beaucoup de critères (poids démographique, accessibilité, conflits inter-communautaires et obstacles naturels…). Ainsi, nous passons de 17 783 centres d’inscription à 22 271 pour ce cycle électoral et nous sommes en train de travailler sur un certain nombre de détails. Mais cela ne nous a pas empêchés de déclencher déjà le processus de la révision du fichier électoral. Le marché d’acquisition des kits d’enregistrement et des services connexes a été attribué, après avis de conformité de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), à l’entreprise sud-coréenne Miru Systems », a expliqué le numéro un de la Centrale électorale.

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