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Au-delà des problèmes sécuritaires dans l’Est, La RDC dans l’EAC : tirer profit au maximum de l’intégration

« Un seul peuple, une seule destinée ». C’est la devise de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est, plus connue sous son acronyme anglais d’EAC (East African Community). Et pour rappel, c’est lors du 21ème Sommet,  tenu par vidéoconférence en fin février, que les chefs d’Etat de cette communauté avaient admis la RDC au sein de l’EAC et reconnu le français comme langue officielle de l’organisation à côté de l’anglais et du swahili.

Ainsi, pour une organisation qui a déjà effectué plusieurs étapes d’intégration, notamment la mise en place d’un marché commun (2010), d’une union douanière (2014), d’un passeport électronique (2018), l’adhésion de la RDC devrait constituer une opportunité pour toutes les populations. Le sujet a figuré au menu de la rencontre, mardi 27 septembre à Kinshasa, entre le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, et l’opérateur économique et politologue Jonas Kasimba.

Pour ce dernier, les populations congolaises, notamment celles frontalières aux pays de l’Est, doivent jouir effectivement des avantages de cette intégration. Des avantages qui se traduisent notamment par la concorde, la paix, le progrès économique comme l’ont pensé les promoteurs de cette organisation sous-régionale.

C’est dire de l’avis de Jonas Kasimba, qu’il est plus que temps pour la République démocratique du Congo de renforcer considérablement les échanges économiques avec les pays membres de la communauté des États de l’Afrique de l’Est pour son redécollage économique dans la sous-région au regard des potentialités que regorge le pays.

Dans cette approche, Bahati Lukwebo et Jonas Kasimba sont d’avis que ces échanges économiques doivent être gagnant-gagnant entre la RDC et les pays de l’EAC pour l’émergence du pays, surtout dans ses provinces de l’Est. Il est donc question, soutient le politologue natif de Beni, que les autorités congolaises s’approprient cette question bénéfique pour les populations congolaises, surtout celles des provinces de l’Est en renforçant la collaboration économique avec les pays membres de la communauté des États de l’Afrique de l’Est.

L’entrevue de Jonas Kasimba avec le président de la Chambre haute du Parlement n’est qu’une suite logique de sa démarche. Un véritable plaidoyer qu’il mène depuis des mois pour apporter un ouf de soulagement aux populations de l’Est. C’est dans ce cadre qu’il a rencontré des autorités congolaises pour des allègements fiscaux en faveur des opérateurs économiques congolais qui œuvrent dans un contexte sécuritaire préoccupant à l’Est de la RDC.

Selon Jonas Kasimba, les bonnes affaires avec les pays de l’Est passent également par un climat sécuritaire apaisé surtout dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri écumées par des groupes armés locaux et étrangers.

Pour Jonas Kasimba, les populations de l’Est ont juste besoin de paix, peu importe la formule utilisée par les autorités congolaises afin que le climat économique dans la zone soit stable.

Par ailleurs, la rencontre Bahati Lukwebo et Jonas Kasimba a également porté sur la question liée aux élections prochaines prévues en fin d’année 2023. Des élections qui nécessitent des prérequis, notamment, la paix, les moyens financiers…

Dans tous les cas, la RDC a toutes les possibilités d’accomplir des progrès notables sur le plan de l’ouverture de son économie aux échanges. C’est bien dire qu’avec l’EAC, l’heure est à la promotion d’une intégration plus poussée.

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