LePotentiel
Image default
FOCUS

Entrepreneuriat national : la FEC à l’heure du diagnostic des défis des PME en RDC

La Fédération des entreprises du Congo souhaite voir le public et le privé travailler en synergie, notamment pour lutter contre la pauvreté en RDC. C’est dans ce cadre qu’elle a organisé, le mercredi 28 septembre à Kinshasa, sa première table ronde, dont le thème a porté sur « Les PME congolaises à l’heure des nouveaux enjeux ». Cette activité a réuni quelques membres du gouvernement et délégués de plusieurs entreprises membres de la FEC.

Les participants à ces assises ont échangé, notamment sur la promotion des petites et moyennes entreprises, le travail en synergie entre le privé et le public pour lutter contre la pauvreté. Et les principaux défis que rencontrent les PME congolaises ont été passés au peigne fin. C’est entre autres : la fiscalité ; le financement, l’accès aux marchés et l’accompagnement.

Pour le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma, « il n’y a pas de compétition entre le public et le privé ».

Il a estimé que les secteurs public et privé ont intérêt à travailler en synergie pour le développement harmonieux de notre pays. « Il n’y a pas de compétition entre le public et le privé, il n’y a pas deux camps pour le développement de la lutte contre la pauvreté », a-t-il déclaré en substance. Avant de dire qu’il est « profondément convaincu, que le développement de notre pays et son développement économique sont intimement lié et que du dynamisme de notre secteur privé dépendra aussi de la qualité de développement de nos institutions publiques ».

Pour sa part, le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a émis le vœu de voir le privé jouer un rôle important dans le processus de création des richesses en RDC.

« Le secteur privé apparaît comme un important levier pour accompagner le gouvernement dans les initiatives visant la transformation structurelle de l’économie en vue de l’éradication de la pauvreté et de la réalisation des objectifs de développement durable à l’horizon de 2030. D’ailleurs, dans le système économique mondial,  le secteur privé joue un rôle prépondérant dans le processus de création des richesses partageables », a-t-il dit.

Le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba s’est réjoui de cette première session d’échange entre le gouvernement et la FEC. Avant de rappeler que « les  PME constituent le monteur de notre développement, le monteur de diversification de notre économie, le monteur de création d’emplois ». Il a, par la même occasion, rassuré que le président de la république et le Premier ministre sont déterminés à améliorer le climat des affaires au pays.

A l’en croire, les échanges entre les membres du gouvernement et ceux de la FEC vont permettre certainement aux uns et aux autres de « se  comprendre mutuellement ». Cela, afin « que là où il y a des petits soucis que nous puissions les résoudre comme les partenaires qui visent les mêmes objectifs ».

Le ministre intérimaire de l’Economie a, de son côté, déploré du fait savoir que « les PME sont principalement caractérisées par une faible productivité et une faible compétitivité », en RDC.

En la République démocratique du Congo, l’économie est dominée par les PME qui représentent, selon la banque mondiale, plus ou moins 90% du secteur privé de l’économie nationale en termes de nombre d’agents économiques et d’emplois créés dans le pays pour une contribution au PIB qui demeure en revanche proportionnellement très faible, moins de 35%. La principale raison étant que plus de 50% des PME, œuvrant dans l’informel.

Laisser un Commentaire