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SOCIETE

UCCM : Pitshou Mulumba défend avec brio son TFC au département des Sciences politiques et administratives

Devant un jury constitué des chefs de travaux Patrick Mangusi Mwanza comme président et Gallixte-Roger Ndolo Noti et Pablo Yodi Djume comme membres et en présence de son directeur, le chef de travaux Alphonse Mabaya Musita, le récipiendaire a été explicite sur son travail de fin de cycle du département des Sciences politiques et administratives.

membres du jury
Chefs de travaux Patrick Mangusi Mwanza (Président du Jury), Gallixte-Roger Ndolo Noti et Pablo Yodi Djume (Membres du jury)

Dans cette étude intitulée : « L’impact de la divagation politique des politocrates sur la gouvernance politique en République démocratique du Congo », Pitshou Mulumba a présenté une problématique portant sur les causes à l’origine de la divagation politique des politocrates en RDC et sur l’impact de la divagation politique sur la gouvernance politique en RDC.

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Le récipiendaire félicité par son épouse, Mme Ketsia Mboma Mulumba et son directeur CT Alphonse Mabaya Musita.

Et faisant suite à cet effet, dans ses hypothèses, il a retenu, entre autres, la faiblesse structurelle des partis politiques, des regroupements politiques qui donnent lieu à l’instrumentalisation ; le choix clair des acteurs à rester à la mangeoire politique ; l’inconscience politique ; et le comportement dicté par la peur du lendemain.

L’état de la question dans ce travail est donc l’inédit qui se produit en 2021 dans l’histoire politique de la RDC, à savoir le basculement de la majorité en pleine législature.

Dans le fond, le récipiendaire identifie et analyse les causes de la divagation politique, avec un focus sur l’Assemblée nationale qui est la chambre décisionnelle comparativement au Sénat dans le système parlementaire bicaméral du pays.

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Selon Pitshou Mulumba, la divagation politique des politocrates se présente comme un fléau pour la démocratie.

Il en identifie les causes exogènes, notamment la pression extérieure dans laquelle se trouvait le président Tshisekedi pour s’affranchir de son prédécesseur qui disposait d’une majorité écrasante au Parlement ainsi que dans les assemblées provinciales ; et les causes endogènes, notamment la difficulté pour les proches du nouveau pouvoir à supporter cette emprise du FCC face à l’ébullition du front social.

Selon Pitshou Mulumba, la divagation politique des politocrates se présente comme un fléau pour la démocratie dès lors qu’elle met en mal l’efficacité des institutions, la capacité de leur rendement, en instrumentalisant les acteurs en quête de quelques avantages matériels et de promotion politique.

C’est pourquoi, a-t-il suggéré, un leadership transformationnel et une sélection d’animateurs sur base de la géocompétence pour favoriser exclusivement des compétences, sans tenir compte des origines.

Son travail a débouché sur la conclusion selon laquelle l’exemplarité des dirigeants, mieux des politocrates, doit être une exigence pour limiter le comportement lié aux intérêts partisans, à l’instar du phénomène de la divagation politique des politocrates congolais.

Avec une rhétorique de politologue, le récipiendaire a bien fasciné le jury qui n’a pas hésité de lui attribuer la note de 18/20. C’était devant une assistance honorée, avec notamment la présence des journalistes Bienvenu-Marie Bakumanya et Jean-Médard Liwoso, respectivement Dg et Dga de l’Agence congolaise de presse.

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