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G. Kabanda et B. Keita échangent sur les opérations militaires conjointes RDC-Monusco

Certes, les FARDC et les casques bleus de la MONUSCO ont tout récemment signé, de commun accord, un acte d’engagement pour assurer les opérations militaires sur les fronts militaires à l’Est du pays. Ce faisant, la nouvelle tournure que prennent les récents événements sur le théâtre des opérations ont poussé les commandements des FARDC de qualifier la MONUSCO de partenaire non fiable. Allusion faite à l’actuelle agression du Congo par le Rwanda sous le couvert de la milice dite M23 qui s’est emparée de la cité de Bunagana. Cette attitude de la MONUSCO aura ainsi engendré dans les deux camps une rupture de confiance.

Désemparée à la suite de divers communiqués et déclarations émanant de différents protagonistes faisant état d’accusations mutuelles des uns contre les autres, Mme Bintou Keita a voulu en avoir le cœur net auprès du ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, selon certaines indiscrétions.

Il ressort que dans le camp des FARDC, on ne comprend pas une telle posture de la MONUSCO ayant engendré le dysfonctionnement des dispositifs des forces armées gouvernementales quand sa cheffe évoque simplement le fait de la lourdeur de l’administration onusienne au Congo et qu’en plus leurs hélicoptères d’attaque seraient tombés en panne.

Toutefois, à sa sortie de l’audience du cabinet du ministre de la Défense nationale, Gilbert Kabanda, la représentante du secrétaire général des Nations unies en RDC, cheffe de la MONUSCO, s’est refusée à tout commentaire.

En conclusion, le ministre de la Défense nationale met ce malaise, selon ses propres termes, sur le compte de manque d’application sur le terrain de cet accord depuis le début de la planification ; les deux parties n’ayant pas travaillé ensemble.
« Mon souhait est que la MONUSCO et les FARDC travaillent ensemble et que tous ensemble soient prévenus », a souhaité le ministre Kabanda.
Il a du reste recommandé que, désormais, le plan de planification lui soit parvenu, 24 heures avant, pour ce qui concerne les opérations militaires.

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