Le chairman Moïse Katumbi, président d’Ensemble pour la République, prépare méticuleusement une grande kermesse nationale. En prévision de cet événement, le parti de « l’Homme du troisième faux penalty » installe des permanents dans tous les chefs-lieux et grandes agglomérations du pays ; en même temps, le parti recrute lentement et sûrement avec le concours des méthodes scientifiques et informatisées.
Presqu’au même moment, Ensemble pour la République a bien ficelé son dossier de demande d’agrément qui va être déposé, dès la semaine prochaine, sur la table du vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières.
Ce parti se prépare fiévreusement pour une sortie en fanfare en octobre prochain. Cette sortie officielle, on la veut grandiose, elle va se dérouler concomitamment dans toutes les provinces du pays, car Moïse Katumbi a l’ambition de faire d’Ensemble pour la République un parti référence avec lequel il faut désormais compter sur l’échiquier politique congolais.
Réforme électorale au menu des échanges Katumbi-Hummer
Sur un autre registre, on apprend que Moïse Katumbi a eu, mercredi 26 août, un échange téléphonique avec Mike Hummer, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique USA en RDC. Les deux personnalités ont échangé principalement sur le processus de réforme électorale initié par le groupe de 13 personnalités politiques et sociales ainsi que sur la sécurité dans la province du Haut-Katanga.
De l’avis du diplomate américain, Mike Hummer, la réforme électorale dirigée est nécessaire pour mieux préparer les échéances électorales de 2023 et pour l’avenir démocratique du pays.
« Excellent entretien avec Moïse_Katumbi sur le processus de réforme électorale dirigé par les forces vives congolaises qui est nécessaire pour préparer les élections 2023 et pour l’avenir démocratique du pays. Sécurité en Haut-Katanga, en particulier la VBG, nous préoccupe aussi », a-t-il écrit sur son compte twitter.
Avant Moïse Katumbi, l’ambassadeur Mike Hummer a échangé sur la même question avec deux autres leaders du présidium de LAMUKA, à savoir Jean-Pierre Bemba et Martin Fayulu, candidat de la plateforme à la présidentielle de décembre 2018.
Pendant ce temps, le groupe de 13 personnalités politiques et sociales signataires de l’appel du 11 juillet 2020 pour le consensus électoral en RDC, est arrivé dans la nuit du mercredi 26 août 2020 à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga où il va se proposer de rencontrer Moïse Katumbi Chapwe, président national d’Ensemble pour la République, et Gabriel Kyungu wa Kumwanza, coordonnateur de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (UNAFEC).
St Augustin K.
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Vous êtes tellement magnifique en matière d’information