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France

Affaires des « écoutes » : Nicolas Sarkozy sera fixé le 1er mars 2021

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Le procès dit des « écoutes » s’est achevé jeudi 10 décembre au soir, à l’issue des plaidoiries de la défense des coprévenus de Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert, et le tribunal a mis sa décision en délibéré au 1er mars 2021.

Invité à s’exprimer avant la levée de l’audience, Nicolas Sarkozy a parlé d’un « chemin de croix », répétant avoir « dit la vérité ».

« Cette affaire a été pour moi un chemin de croix, mais si c’était le prix à payer pour que la vérité chemine, je suis prêt à l’accepter », a déclaré l’ancien président de la République avant la levée de l’audience. « Je vous ai dit la vérité pendant ces trois semaines, comme je l’ai dit en garde à vue et tout au long de l’instruction », a-t-il poursuivi. « J’ai encore confiance en la justice de notre pays. »

Quatre ans de prison requis, dont deux avec sursis

Le parquet national financier a requis quatre ans de prison, dont deux avec sursis, à l’encontre de l’ancien président de la République, poursuivi pour corruption et trafic d’influence. La même peine a été demandée pour Gilbert Azibert et Thierry Herzog, avec cinq ans d’interdiction professionnelle pour ce dernier.

Après un faux départ, le 23 novembre, ce procès inédit s’est réellement ouvert le 30 novembre, sous haute tension, à la 32ème chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Jamais un ex-chef de l’État n’avait comparu pour corruption sous la Ve République.

Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir obtenu, en 2014, par l’intermédiaire de son avocat, des informations couvertes par le secret auprès de Gilbert Azibert au sujet d’un pourvoi alors en cours d’examen à la Cour de cassation dans l’affaire Bettencourt. À l’époque, Nicolas Sarkozy avait bénéficié d’un non-lieu dans ce dossier, mais il cherchait à faire annuler par la haute juridiction la saisie de ses agendas présidentiels, qui auraient pu être utilisés dans d’autres procédures judiciaires. En contrepartie de ces informations et d’une tentative d’influence sur les magistrats qui examinaient sa demande, l’ex-chef de l’État est soupçonné d’avoir promis d’apporter un « coup de pouce » à Gilbert Azibert pour un poste de prestige à Monaco, où ce dernier n’a finalement jamais été nommé.

Au dernier jour du procès jeudi dernier, les avocats de Thierry Herzog et Gilbert Azibert ont pilonné pendant sept heures le « vide sidéral » du dossier. Fustigeant les « fantasmes » et les « hypothèses » de l’accusation, ils demandent la relaxe.

« Où sont les preuves ? Il n’y a pas de preuves », s’est exclamé Hervé Témine, l’un des avocats de Thierry Herzog. « Il n’y a que des éléments à décharge, à part le contenu d’écoutes téléphoniques dont l’interprétation est trop fragile, trop aléatoire ». « Si vous maniez simplement, naturellement, les règles de droit d’une bonne justice, qui sont vos outils quotidiens, vous relaxerez sans aucune hésitation. Et ce sera juste », a-t-il conclu.

La veille, l’avocate de Nicolas Sarkozy, Jacqueline Laffont, avait-elle aussi plaidé la relaxe, appelant à accepter de dire que la justice est faillible, qu’elle a pu se tromper, se fourvoyer » en accusant son client à tort.

Pauvre Sarkozy, victime d’acharnement alors que les délinquants jugés en comparution immédiate bénéficient d’instructions minutieuses et de réquisitoires magnanimes ? La justice s’est-elle accrochée au-delà du raisonnable ? C’est ce que dénoncent tous les éditorialistes qui défendent la cause de Nicolas Sarkozy, et parlent d’un réquisitoire sévère. C’est là un autre débat auquel nous pourrions assister dans le mois à venir.

Robert Kongo, correspondant en France

   

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