Au cœur d’un scandale de corruption : PPLAAF et Global Witness assignées en justice !
Nouveau rebondissement dans l’affaire du rapport publié, le 2 juillet 2020, par l’ONG Global Witness et le lanceur d’alerte PPLAAF mettant en cause Afriland First Bank CD, mais rédigé en grande partie au conditionnel. Visiblement, Gloabl Witeness, PPLAAF et les deux ex-employés d’Afriland Fisrt bank CD sont loin d’arrêter avec des subterfuges. Comme pour dire que le revers subi sur le terrain judiciaire à Kinshasa, avec notamment la condamnation à la peine de mort pour association des malfaiteurs de deux ex-employés d’Afriland First Bank CD ayant fourni de faux relevés de comptes à Global Witness et PPLAAF, est difficile à digérer. PPLAAF et Global Witness ouvrent un nouveau front via des médias internationaux recrutés à leur cause. C’est une véritable campagne diffamatoire qui est lancée contre Afriland First Bank et certains de ses clients et opérateurs. Voilà qui oblige la banque, à travers ses avocats, à faire citer directement les deux ONG devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa sur les faits de recel.
En conférence de presse, jeudi 25 février à Kinshasa, Me Eric Moutet, avocat d’Afriland First Bank CD et représentant la banque dans les actions qui sont menées ailleurs, notamment, en France, accuse PLAAF et Global Witness d'une nouvelle campagne diffamatoire contre la banque et certains de ses clients et opérateurs.
À voir de près, l’action de ces deux ONG travaillant en meute avec des organes de presse en France, aux Etats-Unis, en Israël et en Grande-Bretagne dans une forme de campagne de presse diffamatoire à l’encontre de la banque et certains de ses clients, s’apparente à un subterfuge à la suite du revers subi sur le terrain judiciaire.
Pour rappel, le 23 septembre 2020, le Tribunal de Kinshasa-Gombe siégeant en matière répressive au premier degré a rendu un verdict qui précise que les relevés de comptes utilisés par Global Witness et PPLAAF sont faux et que les versements espèces et virements cités à longueur de rapport par Global Witness et PPLAAF sont faux et n’existent pas dans les livres d’Afriland First Bank CD. Le tribunal a également condamné les ex-employés d’Afriland First Bank CD ayant fourni de faux relevés de comptes à Global Witness et PPLAAF à trois ans de servitude pour vol ; à trois ans de servitude principale pour faux en écriture ; à six mois de servitude principale pour corruption privée ; à quatre ans de servitude pénale principale pour violation du secret professionnel. Enfin, ils sont condamnés à la peine de mort pour association des malfaiteurs. Une évidence qui fait tomber le rapport de ces deux ONG.
L’arbitrage devant le juge
Et la banque satisfaite des procédures en cours, de ce qu’elle a obtenu à Kinshasa et de ce qu’elle entend obtenir à Paris, n’avait pas souhaité particulièrement communiquer sur le jugement de Kinshasa du mois de septembre 2020. Mais mise dans l’obligation, car dans un appétit inexpliqué, c’est le harcèlement qui reprend et de manière violente avec des accusations de plus en plus graves et surréalistes. Maîtres Coco Mukota Mbayo et Éric Moutet l'ont dénoncé. « Les organes travaillant en meute avec ces ONG indiquent avoir de nouvelles preuves, de nouveaux fichiers bancaires censés démontrer qu’il y aurait eu des comportements malfaisants, des témoignages de ces deux faussaires qui désormais protégés et accompagnés par ces ONG décident de porter des nouvelles accusations publiques… », a fait savoir Me Moutet.
Cet avocat constate que ces ONG montent un scénario d’attaques agressives, mais non documentées, encore que comme par le passé, elles ne soumettent pas leurs accusations au contradictoire.
Afriland First Bank CD qui s’en tient à son honneur et à son prestige estime que c’est devant le juge qu’on doit chercher l’arbitrage et non pas devant l’opinion publique, sans aucune preuve.
Ainsi, réunissant de nouveaux éléments, de nouveaux témoignages internes et externes à la banque qui expliquent le processus de dénonciation tel encadré par la loi et les procédures internes de la banque, les avocats d’Afriland First Bank décident de faire citer directement les deux ONG devant le Tribunal de Grande instance de Kinshasa-Gombe sur les faits de recel. « C’est parce que le lien est désormais assumé. Ces ONG ne se cachent même plus du fait d’avoir soutenu les deux faussaires et d’avoir récupéré toute la documentation afférente directement. À partir du moment où elles s’assument dans les attaques médiatiques, nous allons leur demander de les assumer devant le juge que nous avons saisi », a annoncé Me Éric Moutet.
Pour rappel, les accusations contenues dans le rapport de ces deux ONG se sont complètement effondrées avec le temps.
La première accusation, qui consistait à affirmer que Dan Gertler aurait tissé un réseau de corruption RDC, a été balayée par le Tribunal de New Jersey (Etats-Unis) en juillet 2020 en indiquant qu’il n’y a pas de réseau de corruption et les plaignants n’ont aucune preuve de leurs allégations.
Et c’est le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe qui a ruiné la seconde accusation de ce rapport en précisant que les relevés de comptes utilisés par Global Witness et PPLAAF sont faux et que les versements espèces et virements cités à longueur de rapport par Global Witness et PPLAAF sont faux et n’existent pas dans les livres d’Afriland First Bank CD.
Le Potentiel
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