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A HAUTE VOIX

Bâtir notre prospérité commune

Comment attirer des investissements privés étrangers quand on est un pays pauvre, doté pourtant d’énormes potentialités susceptibles de hâter son développement et d’enrichir sa population ? Cette problématique revient dans maints forums scientifiques organisés par les élites africaines, qui peinent à déraciner la logique politicienne portée, elle, sur la prédation.

La voie est, paraît-il, étroite pour parvenir au noble objectif. Il faut donc de la volonté, beaucoup de volonté politique pour entraîner toutes les composantes du pays – l’Exécutif, le Parlement, la Justice, la Société civile – à s’inscrire dans la vision. Le gouvernement nous donne à apprécier cette orientation au lendemain de l’accord conclu, en ce mois de juillet 2021, avec le Fonds monétaire international, prévoyant un décaissement de 1,5 milliard de dollars pendant trois ans.

La leçon à tirer de cet évènement révèle que la conclusion dudit accord est la résultante des négociations qui ont contraint le gouvernement congolais à opter, dans sa gestion de la chose publique, pour l’amélioration de la transparence, le renforcement de la politique monétaire et la mobilisation des recettes intérieures.

Plus concrètement, Kinshasa a pris un triple engagement vis-à-vis du FMI. Ainsi devra-t-il, notamment, lutter contre la corruption et s’astreindre, en particulier, à publier les contrats miniers passés – qui ne l’ont pas encore été – ainsi que ceux à venir.

Pour rappel, un précédent programme avec le Fonds monétaire international avait été brutalement arrêté, fin 2012, à la suite du refus par l’ancien régime de publier les contrats de cession des parts de l’État au sein des entreprises minières !

C’est cette opacité que le gouvernement de l’Union sacrée de la nation devra s’interdire de reproduire. Et ce, pour ne pas hypothéquer sa promesse de bâtir notre prospérité commune.

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