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POLITIQUE

Sénat : Bahati croit en la relance économique

Après de brèves vacances parlementaires interrompues par la session extraordinaire de juillet 2021, ayant eu pour objet l’examen et l’adoption du projet de loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, les sénateurs ont repris le chemin de l’hémicycle. Pour cette session essentiellement budgétaire, le Sénat ne pourra se passer des questions essentielles de la survie de la démocratie.

Dans son discours d’ouverture de la session, le président de la Chambre haute du Parlement, Modeste Bahati, n’a pas caché sa foi de voir la RDC se relancer économiquement. Avec le travail qu’entreprend l’Inspection générale des finances (IGF) et la prise de conscience, le président du Sénat est convaincu que les recettes publiques de l’État connaissent davantage un accroissement. Ce qui pourra permettre au gouvernement de disposer des moyens de sa politique pour la relance de l’économie du pays.

Conformément aux dispositions constitutionnelles et du Règlement intérieur du Sénat, le président de la Chambre basse du Parlement a procédé, mercredi 15 septembre, à l’ouverture de la session ordinaire de septembre 2021. Et même s’il s’agit d’une session essentiellement budgétaire, les élus des élus ne pourront pas éluder d’autres questions essentielles de la vie nationale.

Dans son discours d’ouverture, Modeste Bahati a d’abord fait un survol de la situation de la nation avec un focus sur l’évolution de la démocratie interne dans le contexte de la célébration mondiale, le 15 septembre, de la journée internationale de la démocratie.

« La démocratie congolaise, observe-t-il, est rythmée par des débats vifs autour de diverses questions, notamment la situation sécuritaire dans l’Est du pays, la désignation de nouveaux animateurs de la Commission électorale nationale indépendante, la mégestion quasi généralisée dans les entreprises et services publics telle que révélée par l’Inspection Générale des Finances, etc. ».

Préoccupé par la situation socioéconomique du pays, Bahati Lukwebo reste néanmoins optimiste, car rassuré par les efforts du gouvernement pour l’amélioration tant soit peu des conditions de vie de la population. Ces efforts se traduisent par le soutien aux secteurs sociaux attachés à la production alimentaire.

Pour Modeste Bahati Lukwebo, la diversification de l’économie nationale et l’appui à la production alimentaire auront une incidence certaine sur l’offre et les prix.

« Mon vœu est que cette baisse de prix sur le marché se fasse en tenant compte des intérêts bien compris aussi bien des consommateurs que des opérateurs économiques. En d’autres termes, il s’agit pour le gouvernement, d’une part, de ramener la marge bénéficiaire des opérateurs économiques dans les proportions acceptables et de l’autre, stimuler la production locale des biens de première nécessité au lieu de recourir systématiquement à l’importation au mépris des efforts locaux », a-t-il déclaré.

Dans tous les cas, le président du Sénat invite les sénateurs à faire montre de beaucoup de rationalité dans le vote et l’adoption de la loi des finances pour l’exercice 2022 afin de contribuer à l’accroissement des recettes de l’État et de rompre définitivement avec la mauvaise affectation des ressources.

Et en évoquant l’accroissement des recettes publiques, le président du Sénat est convaincu qu’avec le travail qu’entreprend l’IGF actuellement, il y a de l’espoir que les recettes publiques de l’État connaissent davantage un accroissement.

« Avec cet élan, il y a lieu d’espérer que, cette fois-ci, le gouvernement ait les moyens de sa politique pour la relance de l’économie du pays et qu’un projet de la loi des finances réaliste pour l’exercice 2022 soit élaboré », a-t-il déclaré.

Pitshou Mulumba

 

 

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