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L’an 1 du décès de Henri-Thomas Lokondo : une messe d’actions de grâce à Mbandaka

10 mars 2021-10 mars 2022, le député national Henri-Thomas Lokondo a totalisé une année depuis son décès en Afrique du Sud.

Sa formation politique, l’Union Congolaise pour la Liberté (UCL), en collaboration avec la famille de l’illustre disparu, a organisé une messe d’actions de grâce, le jeudi 10 mars à Mbandaka, chef-lieu de la province l’Equateur.

Pour l’officiant du jour, Henri-Thomas Lokondo a combattu de son vivant le bon combat, celui de lutter pour la justice et le bien-être de tous les Congolais. Un exemple à suivre.

Pour rappel, le décès, il y a un an, de l’élu de Mbandaka en Afrique du Sud où il était évacué pour des soins médicaux, avait choqué plus d’un. Au-delà de la disparition physique sur la terre des hommes de cet élu du peuple, des milliers de Congolais voient en cette disparition une bibliothèque qui a brûlé. Cela, au regard de ses qualités hors pairs, notamment, sa conviction, le sang-froid, l’objectivité tout au long de son parcours parlementaire. C’est ce qui avait conduit, d’une part, l’Assemblée nationale à baptiser la prochaine loi électorale « Loi Lokondo ». Par ailleurs, le président de la République avait procédé à l’élévation de M. Henri-Thomas Lokondo à titre posthume, dans l’ordre des Héros nationaux Kabila-Lumumba.

Né à Mbandaka, le 27 juillet 1955, c’est aussi à Coquilhatville qu’il a fait ses études primaires et secondaires au Groupe scolaire de Mbandaka. Après avoir décroché successivement son certificat d’études primaires et son diplôme d’Etat, Lokondo a poursuivi ses études supérieures à Bruxelles, en Belgique où il décrocha, en 1982, une licence en Sciences politiques et Relations internationales.

Cadre universitaire rompu dont les qualités intellectuelles pointues ouvrirent une glorieuse et longue activité professionnelle au service de la nation, Lokondo a débuté sa carrière publique en 1983 comme Inspecteur, chef de poste spécial du Centre national de Recherche et d’Investigation (CNRI) pour la sous-région du Sud-Kivu à Uvira (Kivu). Il gardera ce poste jusqu’en 1987 et gravitera des échelons jusqu’à atteindre la poste d’Administrateur régional de l’AND (REDOC) de la région du Sud-Kivu, avant de devenir, de 1990 à 1991, directeur national chargé des Actions (Investigations), puis conseiller chargé de mission au cabinet de l’Administrateur directeur général de 1991 à 1993. C’est à cette même époque qu’il a fait sa première entrée dans ce bâtiment en tant que membre effectif à la Conférence nationale souveraine (CNS) et a commencé à apporter sa contribution dans le combat pour la démocratisation en RDC.

Dans sa carrière politique, il occupera les postes de vice-ministre des Travaux publics, Aménagement du Territoire, Urbanisme et Habitat, en 1993-1994, au gouvernement Birindwa ; conseiller auprès du chef de l’Etat, de 1994-1996, vice-ministre aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale aux gouvernements Kengo et Likulia. De 2003 à 2021, Henri-Thomas Lokondo aura exercé, de manière ininterrompue, les mandats parlementaires, soit comme député national, soit comme sénateur. En 18 ans donc, il aura été sur tous les fronts politiques et s’en est allé dans l’au-delà arme à la main pleine de munitions.

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