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Kinshasa : L’exécutif provincial à la rescousse du centre de santé de référence la Révolution de Kisenso

Le chef de l’exécutif provincial de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila a rendu une visite de réconfort au personnel et malades du centre de santé et maternité Révolution de Kisenso, où des « kuluna » (inciviques) ont violenté les malades et violé deux infirmières de garde le 11 septembre.

Dans sa gibecière, l’autorité urbaine qui était accompagnée d’une forte délégation a amené un lot de matériels composés notamment vivres et non-vivres ainsi que des équipements de protection contre la Covid-19.

A en croire Gentiny Ngobila, ces inciviques sont déjà aux arrêts, trois ont condamnés et écroués à la prison centrale de Makala et les enquêtes se poursuivent pour rattraper les fugitifs. Il a en même temps invité les parents qui continuent à héberger ces enfants en rupture sociale dans leurs domiciles à les dénoncer.

« Nous déplorons les actes de vandalisme et de viol. Ce qui s’est passé ici c’est un crime. Il y a eu plus d’une cinquantaine de kuluna qui ont investi le centre de santé de référence de la zone de santé de Kisenso. Beaucoup parmi ces malfrats sont déjà aux arrêts. C’est l’occasion pour moi de féliciter la police qui abat un grand travail en mettant la main sur ces kuluna. Il y en a qui sont déjà à Makala, ils ont été condamnés. Je demande à la police de continuer les enquêtes, car ces kuluna, ces bandits doivent subir la rigueur de la loi », a déclaré le gouverneur de la ville visiblement très remonté.

Circonscrivant les contours de sa visite au quartier Révolution, Ngobila a laissé entendre qu’il s’est déplacé pour dire au personnel soignant de ce centre que la ville de Kinshasa est à ses côtés. « Nous sommes là pour les encourager, traduire notre compassion et manifester notre solidarité. Ce n’est pas normal que des Congolais – du moins ceux qui se disent Congolais, mais ces gens-là, je ne pense pas qu’ils méritent d’être Congolais – Je ne peux pas comprendre que des gens débarquent dans ce centre pour piller, violer leurs sœurs et emporter les matériels et produits médicaux devant servir aux soins des malades, de leurs parents. Nous allons faire ce travail avec la police pour mettre la main sur tous ces kuluna. Je demande aussi aux parents qui continuent d’héberger ces kuluna de les dénoncer à la police ».

St Augustin K.

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