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POLITIQUE

Elections apaisées en 2023 : La CIME réitère son appel de pied aux parties prenantes

La Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME), organe technique de la plateforme des chefs des confessions religieuses a, de nouveau, exhorté les parties prenantes au processus électoral en cours en République démocratique du Congo à « s’engager effectivement aux fins d’offrir au peuple congolais des élections transparentes, libres, démocratiques et apaisées, gage de la paix, de la cohésion et de l’unité nationale », conformément au délai constitutionnel, à savoir au plus tard décembre 2023.
C’est son président, l’imam Mousa Rachid qui le réitère dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue au Potentiel, le mardi 10 mai 2022.

Dans le même document, la Commission d’Intégrité et Médiation Electorale saisit l’occasion pour saluer le déroulement « sans incident majeur », dit-elle, des élections des gouverneurs et des vice-gouverneurs dans 14 provinces de la République démocratique du Congo concernées à cet effet.

Cette structure des confessions religieuses qui atteste avoir suivi « avec beaucoup d’intérêt les différentes étapes ayant conduit aux élections des gouverneurs et vice-gouverneurs le vendredi 6 mai 2022 dans 12 provinces et lundi 9 mai courant pour les 2 provinces qui ont connu un deuxième tour », félicite la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour avoir organisée avec « professionnalisme et sans incident majeur lesdits scrutins sur l’ensemble des 14 provinces de notre pays tel que cela a été prévu. Elle salue, en outre, le sens de responsabilité des députés provinciaux qui se sont assumés pour rendre effectif ce rendez-vous tant attendu par nos populations dans un esprit de paix et de liberté, témoignant ainsi de leur souci de cohésion sociale et de stabilité dans ces différentes provinces ».
C’est dans le même ordre d’idées que la CIME note « avec satisfaction la participation féminine active à ces élections et se félicite de la victoire des 3 femmes élues gouverneures. De ce fait, la CIME encourage les femmes à s’engager davantage lors des échéances à venir pour une plus grande représentativité dans la direction et au sein des institutions publiques ».

Tirant les conséquences des faits qui sont à la base de la détérioration du climat de travail dans ces provinces entre les exécutifs et les organes délibérants, la CIME exhorte « les assemblées provinciales et les gouvernements provinciaux à travailler dans un climat de paix et de concorde dans la recherche des voies et moyens pouvant assurer à la population le bien-être social. Nous encourageons les deux institutions provinciales à mettre à profit le régionalisme politique impulsé par notre constitution afin de booster le développement de leurs provinces respectives », renseigne la même source.

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