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Président de la Céni : L’oiseau rare des confessions religieuses attendu ce mardi

À 24 heures de la date butoir, les délégués de la plateforme Confessions religieuses devront dégager l’unanimité, ce mardi 27 juillet, autour du successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), conformément au calendrier fixé par l’Assemblée nationale. Mais cet oiseau sera désigné suivant le critérium fixé par la loi portant réforme de la Céni. Il devra donc être le meilleur candidat qui fera preuve d’un leadership éthique et consensuel avéré, une maîtrise de la gouvernance électorale, une compétence managériale, une loyauté sans faille au respect de la Constitution et des lois de la République et un courage exceptionnel de proclamer les véritables résultats issus des urnes. Pour ce faire, une assemblée plénière a été tenue le vendredi 23 juillet, à l’issue de laquelle la sous-composante Confessions religieuses a réaffirmé son engagement à présenter « un candidat compétent et qualifié pour un processus électoral réussi en République démocratique du Congo ». Ce mardi, en effet, c’est la fin d’un suspense qui a longtemps tenu tout un peuple en haleine.

Eu égard aux interférences et intimidations des politiques tendant à perturber le processus de désignation du prochain candidat président de la Céni, la sous-composante Confessions religieuses est déterminée à dévoiler le nom du successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Centrale électorale, ce mardi 27 juillet. Mais cet oiseau rare sera désigné parmi le meilleur candidat qui fera preuve d’un leadership éthique et consensuel avéré, une maîtrise de la gouvernance électorale, une compétence managériale, une loyauté sans faille au respect de la Constitution et des lois de la République et un courage exceptionnel de proclamer les véritables résultats issus des urnes.

Les choses prennent une vitesse de croisière dans le processus de désignation des candidats de la plateforme Confessions religieuses au sein de la plénière de la Céni. Vendredi 23 juillet, elle a tenu son assemblée plénière, au cours de laquelle la sous-composante Confessions religieuses a dénoncé des pressions, intimidations, abus du pouvoir et menaces de la part de personnes bien identifiées afin de l’empêcher de faire correctement son travail.

M. l’abbé Donatien N’Shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et rapporteur de circonstance des travaux, a, dans une déclaration rendue publique à l’issue de la plénière de vendredi, fait savoir que « la sous-composante Confessions religieuses réaffirme son engagement à présenter un candidat compétent et qualifié pour un processus électoral réussi en République démocratique du Congo ».

Il a précisé, par ailleurs que dès le mardi 27 juillet, le nom du candidat président des confessions religieuses sera connu.

« Au moment où nous nous engageons à procéder de nos candidats à la CENI, permettez-nous de dénoncer des pressions, des intimidations et des menaces de toutes sortes dont sont victimes quelques membres de la plateforme pour nous empêcher à faire librement notre travail. Cette façon de faire est un manque de respect envers les chefs des confessions religieuses et un abus de pouvoir. Par conséquent, nous mettons en garde toutes ces personnalités déjà identifiées, si jamais un malheur arrivait à l’un de nous dans ce contexte », a-t-il dénoncé.

« Avoir le courage de ne proclamer que les résultats issus des urnes »

 Néanmoins, la plateforme Confessions religieuses réaffirme sa détermination à mener ce processus jusqu’au bout eu égard à toutes intimidations et tentatives de perturbation du processus de désignation de ses représentants au sein de la plénière de la Céni.

« Au regard de ce qui précède, nous réaffirmons notre détermination à ne pas céder à toute tentative de perturbation du présent processus électoral qui doit obligatoirement inaugurer une nouvelle ère des élections, mieux organisées pour une alternance démocratique en 2023 », a-t-il renchéri.

Mais quels sont les critères qui président à la désignation du candidat président, selon la plateforme Confessions religieuses ?

M. L’abbé N’Shole en fixe le critérium en ces termes : « À la lumière des critères fixés par la loi sur la Céni, l’idéal pour nous sera basé sur la personne ayant un leadership éthique et consensuel avéré, une maîtrise de la gouvernance électorale, une compétence managériale, une loyauté sans faille au respect de la Constitution et des lois de la République et un courage exceptionnel de proclamer les véritables résultats issus des urnes ».

LAMUKA se déclare non partante au processus

Du côté des composantes politiques, la coalition politique LAMUKA chère à Martin Fayulu et Adolphe Muzito ne se sent concernée par ce processus de désignation des membres de la Céni. Elle n’enverra ses délégués à la Céni tant qu’elle n’y aura pas de réformes électorales consensuelles dont la dépolitisation de la Centrale électorale.

Le coordonnateur de cette plateforme, Adolphe Muzito, président du parti politique Nouvel Elan, l’a signifié dans une correspondance adressée à Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale. Cela, en réaction à une missive du speaker de la Chambre basse du Parlement demandant à LAMUKA d’envoyer avant le 28 juillet les noms de ses candidats 2è vice-président et questeur de la Céni.

De l’avis de Nouvel Elan, LAMUKA ne va pas céder à la dictature de la coalition au pouvoir qui veut imposer, selon ce parti, des élections chaotiques en 2023.

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