LePotentiel
Image default
FOCUS

Guerre dans l’Est, Kinshasa durcit le ton : « Pas de cessez-le-feu avant le retrait du M23 de Bunagana »

Plus de polémique. Le chef de l’État Félix Tshisekedi et le gouvernement de la République restent dans la position de défendre d’abord l’intégrité territoriale de la RDC avant tout. C’est pour dire qu’à ce stade où le Rwanda et leurs marionnettes occupent encore une partie de la RDC, en l’occurrence Bunagana dans le Nord-Kivu, aucune initiative singulière de rapprochement ne peut être envisagée.

pitshou
Journaliste et Coordonnateur du Journal Le Potentiel, Pitshou Mulumba aborde les questions d’actualité sur la sécurité dans l’Est

C’est une réplique qui vaut son pesant d’or quand on sait que le président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, a préconisé, jeudi 14 juillet, un cessez-le-feu comme solution dans les combats qui opposent les FARDC aux rebelles du M23, dans le Nord-Kivu. Sa proposition a été faite lors d’un échange avec une délégation congolaise conduite par le ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction (ITPR), Alexis Gisaro, à State House Entebbe (Ouganda).

« Cette histoire-ici [NDLR : la guerre FARDC-M23], on peut trouver une solution. Il faut voir aussi notre longue expérience. Ma proposition est de trouver une solution de façon complète. Mettre un cessez-le feu en place. Là où ils sont [NDLR : belligérants], pas de combats. Les Kenyans vont venir. À ces moments-là, on va diviser les forces et on va trouver une solution dans ce problème-là », a proposé le président ougandais.

Mais en rejetant l’option d’un cessez-le-feu avant le retrait des éléments du M23 de Bunagana, le gouvernement congolais évite d’aller négocier la question de sa souveraineté en position de faiblesse. C’est d’ailleurs l’avis d’une large opinion nationale qui apporte son total soutien aux FARDC et au chef de l’Etat pour le rétablissement total de la paix dans cette partie du territoire national.

Laisser un Commentaire