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POLITIQUE

Plan de retrait des Casques bleus : La députée Masumbuko plaide pour l’élargissement du cadre de discussions

Après les manifestations anti-Monusco et la tuerie de Kasindi, l’unanimité se dégage autour de la nécessité de hâter le retrait du territoire congolais les Casques bleus de la Monusco.

Le sujet a fait le menu de la réunion inter institutionnelle présidée, le lundi 1er août 2022 à la Cité de l’Union Africaine, par le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi. A l’issue de cette réunion, les chefs des institutions de la République se sont accordés sur la nécessité de procéder à une réévaluation du plan de retrait des Casques bleus du territoire congolais. Ce qui corrobore la thèse défendue par la députée nationale Solange Masumbuko Nyenyezi Amisi.

En fait, l’élue de Lukunga a lancé, quarante-huit auparavant, le débat sur la tenue urgente d’une table ronde sécuritaire, juste après les événements malheureux du Nord-Kivu.

Entretemps, Solange Masumbuko se réjouit du fait de la prise en compte de son appel à la tenue d’une table ronde sécuritaire dans le but de statuer sur le retrait progressif des Casques bleus du sol congolais.

Fière de sa démarche, l’élue de Lukunga souhaite par ailleurs que le cadre de discussions de la table ronde soit élargi à toutes les parties prenantes, notamment la Société civile et les parlementaires.

Soutien au chef de l’Etat

De ce fait, Solange Masumbuko dit se lancer déjà dans des consultations préliminaires, avec toutes les couches de la société, afin que l’information sur le retrait progressif des casques bleus soit partagée à tout citoyen.

« Nous nous réjouissons davantage du fait que notre appel à la tenue d’une table ronde ait été entendu. Mais rappelons qu’il ne faut pas s’arrêter à ce niveau-là ! Il faut élargir le champ. Cette question concerne toute la société, raison pour laquelle nous souhaitons qu’il faut associer à ces échanges, la Société civile, pourquoi pas les parlementaires que nous sommes », a-t-elle déclaré aux médias.

En même temps, la députée nationale félicite la diplomatie agissante du chef de l’État et salue à juste titre la position clairement affichée du gouvernement qui s’est prononcée pour le retrait de la Monusco, aller jusqu’au proposer la réévaluation du plan de désengagement des troupes onusiennes du territoire congolais.

 « En tant que véritable garant de la nation, il a écouté la voix de nos compatriotes qui ont marché à Goma, Butembo et partout ailleurs. Et nous disons que nous devons tous nous mettre dernière le chef de l’Etat et l’accompagner dans ses efforts de pacification de l’Est de notre pays », a exhorté l’élue de Lukunga.

Au bilan des manifestations anti-Monusco dans la partie Est du pays, on dénombre 36 morts et 170 blessés.

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